Un politicien dominicain dénonce le terrorisme économique des États-Unis contre Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2024-03-25 18:30:57

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Santo Domingo, 25 mars (RHC) Le secrétaire général du Mouvement de la Gauche Unie (MIU) de la République Dominicaine, Miguel Mejía, a dénoncé ce lundi le fait que les Etats-Unis développent une politique de terrorisme économique à l'encontre de Cuba.

Miguel Mejía a rendu Washington responsable des difficultés subies par le peuple cubain en raison du blocus économique, commercial et financier imposé il y a plus de six décennies par les administrations nord-américaines successives, une politique injuste qui s'est intensifiée au cours de ces dernières années.

Le ministre des politiques d'intégration régionale de la République dominicaine a soutenu que s'il y a des pénuries à Cuba, ce n'est pas dû à la corruption administrative, ni à l'incapacité du système ou des dirigeants de la révolution, comme c'est le cas dans d'autres pays.

Toute la précarité dont souffre Cuba est liée au blocus, au terrorisme économique que lui imposent les États-Unis et leurs alliés, "qui ont leur botte sur le cou", a-t-il déclaré au programme "Cafecito Político" du journal Diario Libre.

Il a estimé qu'il était logique qu'il y ait une crise énergétique et alimentaire en raison de toutes les restrictions injustes imposées au pays pour accéder au marché international, bien qu'il ait l'argent nécessaire pour le faire.

En ce qui concerne les récentes manifestations pacifiques dans la province orientale de Santiago de Cuba, Miguel Mejías estime qu'il est logique qu'il y ait un mécontentement au sein de la population en raison de la situation difficile que connaît le pays, exacerbée précisément par le blocus nord-américain.

Il a souligné que, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays, à Cuba ce jour-là, aucun coup de feu n'a été tiré, ni aucune bombe lacrymogène lancée, mais que les plus hautes autorités de la province se sont immédiatement impliquées et ont mené un dialogue éclairant avec les personnes mécontentes.

Il a dénoncé le fait que les États-Unis et leurs entreprises transnationales de médias ne se satisfont pas du blocus, des dommages et du mécontentement qu'il génère, et qu'ils parrainent également des groupes pour tenter de déstabiliser la révolution.

Il a souligné que malgré cela, Cuba maintient ses acquis sociaux et constitue une référence importante en matière de santé et d'éducation.

Il a prôné le respect de l'autodétermination des peuples et a déclaré que cette nation avait le droit de vivre sans blocus.

Le dirigeant politique a annoncé qu'il se rendrait à La Havane à la fin du mois pour signer un accord avec le parti communiste cubain et a déclaré que le faire en ce moment était un acte de courage et de loyauté.

En février dernier, à son retour d'une visite à Cuba, Miguel Mejías a écrit que Cuba était la solidarité, l'humanité, la connaissance scientifique et une grande fermeté idéologique, alors que l'impérialisme nord-américain refuse de reconnaître qu'en 65 ans de blocus, il n'a pas été en mesure de briser la révolution.

Il a rappelé que le 4 novembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies s'est prononcée, à une écrasante majorité (287 voix pour, deux contre et une abstention), en faveur de la levée du blocus en tant que violation du droit international et au motif qu'il repose sur des mesures unilatérales illégales.

Malgré l'irrationalité des États-Unis, a affirmé Miguel Mejía, et la situation économique précaire de ce peuple héroïque, les dirigeants politiques cubains s'efforcent de maintenir, contre vents et marées, les acquis fondamentaux de la révolution. (Source:PL)



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