Cienfuegos, 18 avr (RHC) Des scientifiques cubaines suivent une formation dans un institut de recherche colombien pour garantir la qualité des analyses physico-chimiques de l'eau en vue de détecter des toxines produites par certaines espèces de cyanobactéries.
Des chercheuses du Centre d'études environnementaux de Cienfuegos (CEAC) participent au "Cours régional de formation sur l'analyse physico-chimique de l'eau pour déterminer l'état trophique et l'analyse des microcystines", parrainé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en Colombie.
L'événement, qui a réuni des scientifiques de plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes, s'inscrit dans le cadre d'un projet de collaboration internationale à l'Institut de recherche marine et côtière "José Benito Vives de Andres" - INVEMAR, à Santa Marta, en Colombie.
L'objectif de cette activité scientifique était de former les participants aux questions d'assurance qualité dans la réalisation d'analyses physico-chimiques de l'eau, ainsi que d'identifier les faiblesses des laboratoires de la région dans la mise en œuvre des méthodes analytiques, a expliqué Leydis Aldana Moraga, spécialiste de la recherche, de l'innovation et du développement à la CEAC, l'une des représentantes cubaines à l'événement.
La spécialiste a souligné à Prens Latina qu'un autre des objectifs du cours était de diffuser le manuel standardisé dans la région pour l'analyse des variables nécessaires à la détermination de l'état trophique.
Les participants ont également reçu une formation théorique et une formation à la détermination des microscystines dans l'eau, a déclaré la Dre Lisbet Díaz Asencio, chercheuse adjointe au CEAC. Des sujets tels que l'extraction et l'analyse des toxines à partir de différentes matrices, le traitement des données et l'interprétation des résultats ont été abordés par les experts présents.
Les microcystines sont des toxines produites par certaines espèces de cyanobactéries qui prolifèrent dans les eaux de surface eutrophiques et sont toxiques pour l'homme. Les méthodologies apprises, une fois mises en œuvre à Cuba, pourraient contribuer à l'évaluation du risque d'intoxication dû à la prolifération de ces micro-organismes, a déclaré la cercheuse. (Source:PL)