Le président mexicain réitère ses remerciements à Cuba pour le travail des médecins

Édité par Catherin López
2024-07-03 08:18:14

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Le président mexicain réitère ses remerciements à Cuba pour le travail des médecins

Mexico, 3 juillet (RHC) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a réitéré  sa gratitude au peuple et au gouvernement de Cuba pour l'envoi de médecins dans le pays nord-américain.

"Nous voulons remercier le peuple et le gouvernement de Cuba, parce qu'ils nous aident en envoyant des spécialistes que nous n'avons pas dans notre pays", a déclaré le président lors de sa conférence de presse habituelle.

Le chef de l'État a rappelé que la politique néolibérale qui a prévalu au Mexique pendant des décennies a abandonné l'éducation publique, en particulier au niveau de l'enseignement supérieur, et que les jeunes qui voulaient étudier la médecine étaient rejetés sous prétexte qu'ils n'avaient pas réussi l'examen d'entrée.

"La vérité est qu'il n'y avait pas assez de budget et que des milliers de personnes ont été rejetées. Au final, le résultat est que nous n'avons pas les spécialistes dont le pays a besoin", a souligné Andrés M. López Obrador, dénonçant le fait que dans cet empressement à privatiser, la nation a été laissée sans la possibilité d'avoir plus de médecins.

Nous avons augmenté le nombre de bourses pour ces professionnels et nous allons laisser quelque 200 universités médicales régionales ; dans tous les cas, elles ne sont pas suffisantes et c'est pourquoi le gouvernement cubain nous aide, a-t-il ajouté.

Au début de son mandat, il a visité plusieurs hôpitaux affiliés au programme IMSS-Bienestar de fédéralisation des services de santé pour les personnes sans sécurité sociale (environ la moitié de la population), et a constaté qu'il y avait un manque de spécialistes.

"Nous voulons pouvoir hisser le drapeau blanc dans les États en septembre et dire : il y a un approvisionnement à 100 % en médicaments, il y a des médecins généralistes, il y a des spécialistes. C'est un véritable défi. Et ce n'est pas le Danemark, ce sera mieux, parce que nous travaillons depuis longtemps", a prédit le président (Source:PL).



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