Un journal sri-lankais publie une campagne mondiale en faveur de Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2024-07-27 11:06:51

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Colombo, 27 juillet (RHC) Le journal Lankaleader a publié samedi en première page un appel lancé par des syndicats, des partis politiques et des mouvements populaires du monde entier pour l'élimination immédiate de la désignation injuste de Cuba comme État soutenant le terrorisme.

Le journal accompagne l'appel international « Cuba n'est pas un État qui soutient le terrorisme » d'un bref article dans lequel la nation caribéenne est présentée comme un véritable pilier de la paix et de la justice internationale.

Il souligne que la campagne mondiale de solidarité avec Cuba invite tout le monde à se joindre à une pétition de protestation en ligne pour soutenir la nation caribéenne afin d'obtenir son retrait de la liste créée par Washington.

En outre, l'appel mondial rappelle qu'en janvier 1959, l'île a osé tracer une voie révolutionnaire au cœur de la bête, laissant derrière elle les indignités de la domination coloniale qui avait tourmenté son peuple pendant des siècles et, depuis lors, elle s'est fermement rangée aux côtés des aspirations des peuples du tiers-monde.

Elle ratifie le fait que le pays caribéen est un État promoteur de la santé, puisqu'au cours de son histoire révolutionnaire, il a envoyé 605 000 professionnels et techniciens de la santé dans 165 pays.

Cuba se distingue également en tant que promoteur de la paix pour son rôle dans les pourparlers qui ont marqué le début du dialogue de réconciliation en Colombie et la fin du régime d'apartheid en Afrique du Sud.

Face aux immenses services rendus à l'humanité, la désignation par les États-Unis de Cuba comme parrain de la terreur est un stratagème cynique visant à maintenir la punition infligée depuis longtemps à Cuba pour sa défiance à l'égard des diktats américains. Cette politique n'a qu'un seul but : maximiser les souffrances du peuple cubain, affirme l'appel.

De même, le communiqué souligne qu'il s'agit d'une radicalisation du cruel blocus imposé à l'île depuis six décennies, qui vise, comme l'indique le tristement célèbre mémorandum du département d'État d'avril 1960, à réaliser « des percées majeures pour priver Cuba d'argent et de fournitures, diminuer les salaires monétaires et réels, provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement ».

La missive affirme que plus de soixante ans plus tard, rien n'a changé. Le peuple cubain n'a pas accès à la plupart des biens et ressources de base tels que les médicaments, la nourriture, les matériaux de construction, l'énergie, les machines industrielles et les pièces détachées.

Il note que la désignation étouffe l'économie cubaine et que, malgré les promesses répétées de revoir la politique, le président américain Joe Biden a maintenu la punition, une politique cruelle et cynique qui viole les normes fondamentales du droit international.



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