La Havane, 2 août (RHC) Le gouvernement cubain a rejeté l'ingérence des États-Unis dans les élections au Venezuela, rejetant les résultats officiels des élections présidentielles annoncés vendredi par le Conseil National Electoral (CNE) du pays sud-américain.

"Nous rejetons l'ingérence des États-Unis dans les élections vénézuéliennes en ignorant les résultats officiels annoncés par l'autorité électorale et en ignorant les actions légales en cours dans le processus", a écrit le ministre des affaires étrangères Bruno Rodríguez sur le réseau social X.

Le ministre cubain des affaires étrangères a dénoncé la manipulation et l'ingérence de la Maison Blanche qui, selon lui, font partie de la politique de déstabilisation de la région menée par le pays nord-américain.

Washington, par l'intermédiaire de son secrétaire d'État Anthony Blinken, a reconnu le candidat de l'opposition Edmundo González comme vainqueur des élections au Venezuela le dimanche 28 juillet, bien que le CNE ait déclaré le président Nicolás Maduro vainqueur avec plus de 51 % des voix.

Le gouvernement bolivarien a réagi à cette ingérence en qualifiant les États-Unis de promoteurs de ce qu'il considère comme un coup d'État en cours contre le pays, par le biais d'une "manœuvre perverse" qui génère un "faux récit qui provoque la violence de la rue", a dénoncé le ministère vénézuélien des affaires étrangères dans un communiqué.

Ce jour-là, le CNE a officiellement déclaré la victoire de M. Maduro avec 51,95 % des bulletins de vote, après le dépouillement de 96,87 % d'entre eux.

L'actuel chef de l'État, réélu pour un troisième mandat consécutif (2025-2025), a obtenu six millions 408 844 voix, tandis que l'opposant Edmundo Gonzales de la Plateforme démocratique unie a obtenu cinq millions 326 102 voix, ce qui équivaut à 43,18 %.