La Havane, 10 oct (RHC) Le ministre de l'Agriculture (Minag), Ydael Pérez, a appelé à l'augmentation de la production alimentaire, dans le but de satisfaire la demande de la population et les besoins de développement intégral de Cuba.
Ydael Pérez a fait cette exhortation et a également insisté sur la diversification de la production lors d'une intervention dans l'émission de télévision Mesa Redonda, au cours de laquelle il a analysé certains des principaux problèmes organisationnels, structurels et logistiques du secteur.
Selon lui, des actions sont en cours pour créer un marché d'intrants qui permettra d'augmenter les récoltes et qui, dans le même temps, nécessitera une augmentation des exportations afin d'élargir les schémas de production et de générer les devises nécessaires à leur achat.
À cet égard, le fonctionnaire a réitéré que Cuba maintient la stratégie consistant à accorder la plus grande autonomie possible aux territoires en matière de production alimentaire, afin de garantir une meilleure utilisation des ressources naturelles et humaines dans les activités agricoles.
Pour le ministre, il existe encore des problèmes qui contribuent à la faiblesse de la production et à l'augmentation des prix des produits, bien qu'il considère que le principal fardeau qui pèse sur l'agriculture cubaine est le blocus économique du gouvernement nord-américain à l'encontre de Cuba.
L'irrégularité des différentes formes de production, l'articulation déficiente de nombreux processus agricoles et les déficiences dans l'utilisation des terres sont quelques-uns des problèmes signalés.
En ce qui concerne la situation de l'élevage, il a souligné la diminution de la production de viande de porc, d'œufs et de lait, affectée précisément par le manque d'intrants et par la situation énergétique complexe sur l'ensemble du territoire national, entre autres facteurs.
De même, Ydael Pérez a signalé que le Minag accorde une attention prioritaire à des questions telles que la mise à jour des élevages, l'utilisation et le contrôle des terres, les contrats avec les producteurs et les violations dans les zones de culture ou dans le contrôle du gros bétail. (Source : Prensa Latina)