La Havane, 21 octobre, (RHC)- "Nous remercions les gouvernements du Venezuela, du Mexique, de la Colombie, de la Russie et de la Barbade pour leurs efforts et leur soutien immédiat face à la situation actuelle", a déclaré le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, dans un message publié sur son compte X.

"Cuba est en pourparlers pour que la réception de cette aide devienne une réalité", a-t-il ajouté.

Il a également remercié d’autres gouvernements et organisations des messages de solidarité avec notre pays et il a salué les voix qui ont dénoncé le blocus imposé par les États-Unis, "principale cause des limitations et des dommages subis par notre peuple".

Parallèlement, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP), a exprimé son soutien le plus fort et le plus énergique au peuple et au gouvernement cubains, après la déconnexion du Système Électrique National (SEN).

L'ALBA-TCP a fait remarquer que les mesures imposées par le gouvernement nord-américain ne font qu'aggraver la situation et cherchent à étouffer l'île, "dans son engagement pour le bien-être du peuple cubain".

"La situation complexe que vit aujourd'hui cette digne nation est une conséquence de la guerre économique, de la persécution financière et de la persécution de l'approvisionnement en carburant par l'administration nord-américaine", a souligné le bloc d'intégration régionale.

Dans le même temps, le Venezuela a exhorté la communauté internationale à se mobiliser et à condamner fermement le blocus, tout en demandant le retrait Cuba de la liste unilatérale et arbitraire des pays qui soutiennent prétendument le terrorisme et qui sont les principales causes des dommages subis aujourd'hui.

De son côté, le ministère bolivien des Affaires étrangères a exprimé sa solidarité avec le peuple et le gouvernement cubains face aux difficultés rencontrées et a rejeté "les plans des groupes dissidents d'extrême droite qui, depuis l'étranger, cherchent à profiter de cette situation pour déstabiliser le gouvernement du président Miguel Díaz-Canel et pour ébranler le pays".

Récemment, le chef de la diplomatie cubaine a déclaré que 18 jours de siège économique, commercial et financier équivalent au coût annuel du maintien du Service électrique national, et précisé que le préjudice subi dans ce secteur avoisine les 250 millions de dollars, chiffres qui n'incluent pas l'achat de carburant ou les investissements.

A Beijing, la Chine a exprimé aujourd'hui sa solidarité avec le peuple et le gouvernement cubains, tout en rejetant le blocus de Cuba par les États-Unis.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, a souligné que, conformément aux principes de la Charte des Nations unies et aux normes fondamentales du droit international, Washington devrait immédiatement mettre fin à ce siège, lever les sanctions contre Cuba dès que possible et retirer le pays caribéen de la liste des États soutenant le terrorisme.

"C'est dans l'intérêt des États-Unis, de Cuba, des deux peuples, c'est dans l'intérêt de la stabilité et du développement de la région, et c'est ce que soutient la communauté internationale dans son ensemble", a-t-il ajouté.

Il a rappelé que la Chine et Cuba sont de bons amis, camarades et frères, et que Beijing est conscient des difficultés auxquelles l'île est confrontée en ce moment.

"Nous sommes convaincus que, sous la direction ferme du Parti communiste de Cuba, le peuple cubain surmontera sûrement ce moment difficile et fera avancer sa cause socialiste", a-t-il déclaré.

Il a ainsi fait allusion à la situation d’urgence énergétique déclenchée par la déconnexion du réseau électrique national.

Source : Prensa Latina