Devant les participants à la session plénière de l’Assemblée générale de l’ONU le diplomate vénézuélien a dénoncé le fait que ce siège, en raison de son extraterritorialité, affecte tout pays ou entité qui entretient des relations économiques, commerciales ou financières légales et souveraines avec Cuba.
« Il est temps de corriger cette injustice historique et de mettre fin à un délire impérial qui impose ses lois nationales à l'ensemble de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
Samuel Moncada a souligné qu’il s'agit d'une punition collective et calculée contre plus de 11 millions de Cubains qui ont décidé «de ne pas se plier au chantage et à la coercition du régime étasunien».
Il a d’autre part fait remarquer que tout le monde sait que Cuba n'a aucun lien avec le parrainage du terrorisme, mais que «tout le monde est menacé d'obéir aux ordres du gouvernement étasunien au risque de subir une coercition économique sur son propre territoire».
Le véritable promoteur et financier du terrorisme est le régime étasunien «à qui nous demandons de mettre fin à sa politique de deux poids deux mesures et d'exclure Cuba une fois pour toutes d'une liste fallacieuse dans laquelle elle n'aurait jamais dû figurer», a-t-il souligné.
Source : Prensa Latina