La Havane, 7 décembre (RHC) Avec le dépôt d'hommages floraux sur la tombe de Frank País et au Panthéon des Morts pour l'Internationalisme, les habitants de Santiago de Cuba ont rendu hommage aux héros au cimetière de Santa Ifigenia de cette ville ce samedi, en même temps que l'on commémorait le 128e anniversaire de la mort au combat d'Antonio Maceo.
Frank, l'un des fils prodigues de Santiago de Cuba, le David de la clandestinité, une lutte qu'il a su organiser et diriger de manière exemplaire, devenant le chef national de l'action et du sabotage du Mouvement du 26 juillet, le noyau insurrectionnel qui, dans les villes de la plus grande des Antilles, a affronté la dictature de Fulgencio Batista.
En ce jour marquant le 90e anniversaire de sa naissance, les habitants de Santiago de Cuba lui rendent un hommage particulier, avec notamment, dès les premières heures de la matinée, le dépôt de fleurs fraîches sur sa tombe dans le cimetière patrimonial de Santa Ifigenia, des conférences sur sa vie et son œuvre dans différents lieux, dont la maison-musée de Frank País Garcia, ainsi qu'une soirée artistique prévue à trois heures de l'après-midi au théâtre Martí.
De même, nous célébrons aujourd'hui le 128e anniversaire de la chute au combat à Punta Brava, dans l'ouest de Cuba, du robuste mulâtre de Santiago de Cuba, lieutenant général de l'armée de libération, dont la bravoure est entrée dans l'histoire de la nation avec l'épithète de Titan de bronze.
Pour Antonio Maceo Grajales aussi, l'hommage est multiple, l'un d'entre eux étant organisé par la section provinciale de l'Union des historiens de Cuba, avec le Dr C. Dámaris Torres Elers, qui parlera de l'empreinte de Maceo dans la librairie Amado Ramón Sánchez-Ateneo de la rue Enramadas.
En ce jour patriotique du 7 décembre, on évoquera également ce que l'on a appelé l'opération Tribute, au cours de laquelle les dépouilles mortelles d'hommes et de femmes qui ont perdu la vie dans l'accomplissement de l'internationalisme prolétarien sont arrivées sur le sol cubain en 1989.
Dans chacun des cimetières de la province de Santiago de Cuba, des fleurs sont déposées devant les niches où reposent les dépouilles des internationalistes, et leurs valeurs humaines sont louées en prose et en vers (Source : Trabajadores).