Washington, 22 déc (RHC) Des membres de la communauté cubaine, des amis des États-Unis et d'autres ressortissants ont exigé le retrait de Cuba de la liste américaine des sponsors du terrorisme, qu'ils considèrent aujourd'hui comme une grande calomnie.
L'île est victime du terrorisme depuis des décennies en raison d'événements planifiés depuis les États-Unis, ont-ils déclaré lors d'une manifestation à Fort Laurderdale.
Au cours de cette manifestation pacifique, les participants ont crié « Cuba oui, blocus non » et brandi des banderoles portant un message similaire.
Le 11 décembre, le secrétaire d'État Antony Blinken a assuré qu'il ne prévoyait aucun changement dans la politique cubaine avant la fin du mandat du président Joe Biden.
« Je ne prévois aucun changement dans notre politique à l'égard de Cuba de la part de cette administration », a déclaré le haut fonctionnaire lors de sa comparution devant une commission du Congrès.
Il a répété la même chose lorsqu'on lui a demandé si l'administration Biden analyserait le retrait éventuel de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme. « Comme je l'ai dit, je ne prévois aucun changement », a-t-il souligné.
En effet, le 12 décembre, un rapport annuel du département d'État a maintenu le point de vue de Washington selon lequel Cuba soutient le terrorisme, une désignation arbitraire appliquée pour la première fois en 1982 sous l'administration de Ronald Reagan jusqu'en 2015 et que Barack Obama a inversée. (Source Prensa Latina)
Mais en janvier 2021, quelques jours avant la fin de son mandat de quatre ans, M. Trump a de nouveau inclus Cuba dans la liste, que M. Biden laissera apparemment intacte.
Pendant sa campagne électorale, le démocrate avait assuré qu'il inverserait la politique de pression maximale de Trump ; cependant, moins d'un mois après avoir quitté la Maison Blanche, sa politique à l'égard de Cuba est restée connectée et conforme à celle de son prédécesseur républicain, qui retournera lui aussi dans la résidence de Pennsylvania Avenue le 20 janvier prochain.
