Cuba se souvient du départ de la Caravane de la Liberté

Édité par Maria Calvo
2025-01-02 16:27:58

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Cuba se souvient du départ de la Caravane de la Liberté

La Havane, 2 janvier (RHC) Le 66e anniversaire du départ de la Caravane de la Liberté, menée par l'Armée Rebelle, avec à sa tête Fidel Castro Ruz (1926-2016), est commémoré ce jeudi dans tout Cuba comme l'un des événements historiques les plus transcendants de la patrie.

Le voyage de plus de mille kilomètres entre la ville orientale de Santiago de Cuba et La Havane, la capitale, s'est achevé le 8 janvier et a marqué la première rencontre directe des Cubains avec le chef de la guérilla, qui allait plus tard conduire le destin de la nation et construire, avec les forces révolutionnaires, un projet socialiste de référence mondiale.

Les forces insurgées sont entrées dans la ville de Santiago de Cuba le premier jour de janvier 1959 et, depuis les balcons de l'hôtel de ville du parc Céspedes, Fidel a proclamé la victoire sur les troupes de l'armée régulière du régime de Fulgencio Batista (1952-1958).

Après plus de deux ans d'hostilités contre la dictature de Batista, les colonnes rebelles ont été accueillies par les habitants des villes et villages situés le long du parcours, ce qui témoigne du soutien populaire retentissant à la proposition de changement politique qui s'amorçait sur l'île caribéenne.

Selon les chroniqueurs de cet acte héroïque, le contingent d'humbles soldats et patriotes, avec leurs uniformes de combat et leurs longues crinières, a imprégné la population d'une mystique qui a élevé à des proportions épiques les récits de leurs victoires militaires sur des forces régulières mieux équipées et mieux entraînées.

L'avancée de la caravane d'Est en Ouest montrait la possibilité de réaliser des rêves de justice sociale longtemps retardés, tout en signalant de nombreux dangers que la révolution devait surmonter face à l'hostilité de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

Cette certitude était très claire pour le chef des insurgés lorsqu'il a affirmé que cette fois-ci, les Mambises - les pères fondateurs de l'indépendance et de l'anticolonialisme - étaient bel et bien entrés dans la ville héroïque de Santiago de Cuba.

À Cuba, chaque anniversaire de cet événement est commémoré par la déclaration de Fidel Castro selon laquelle « cette fois-ci, il s'agissait de la vraie révolution, qui n'admettait pas les traîtres, les corrompus, les vendeurs de la patrie ou les annexionnistes ». (Source : Prensa Latina)



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