Auteur : Dalia Reyes Perera*
La République bolivarienne du Venezuela a catégoriquement rejeté la décision du gouvernement des États-Unis de réinscrire Cuba sur la liste des États qui soutiennent prétendument le terrorisme.
Les médias nationaux et internationaux ainsi que les réseaux sociaux l'ont fait savoir par le biais d'un communiqué publié par le ministre des Affaires étrangères de la République, Yván Gil, dans lequel la solidarité avec l'île est réitérée.
Le document indique que « cette mesure infondée et arbitraire représente un acte d'hostilité qui contredit les principes du droit international et sape les efforts mondiaux en faveur de la paix et de la coopération ».
Comme cela a été rapporté, le président Donald Trump a révoqué ce lundi, dans les premières heures de sa présidence, l'ordre avec lequel l'ancien président Joe Biden avait exclu Cuba de cette liste fallacieuse.
Joe Biden, après quatre ans de mandat, le 14 janvier, avait signé ce décret moins d'une semaine avant de quitter ses fonctions, mais dans les premières heures de son mandat, Trump a effacé ce décret présidentiel d'un trait de plume.
À cet égard, le communiqué du gouvernement bolivarien indique qu'« accuser Cuba, une nation internationalement reconnue pour sa solidarité et son engagement humanitaire, est non seulement infondé, mais témoigne de l'intention de rétablir les politiques d'agression et de coercition qui ont marqué l'histoire récente des relations entre les États-Unis et l'Amérique latine ».
En outre, la lettre indique que « la République bolivarienne du Venezuela condamne fermement cet acte injuste et appelle les peuples et les gouvernements du monde à dénoncer et à rejeter clairement ce type de décision, qui viole les principes de respect de la souveraineté et cherche à justifier le blocus inhumain contre le peuple cubain ».
La déclaration ajoute : « Le Venezuela réaffirme son entière solidarité avec le peuple et le gouvernement de Cuba, et réaffirme son engagement à défendre la dignité et l'autodétermination des peuples contre toute tentative de domination impérialiste ».
Dans ses comptes sur le réseau social X, le premier président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel a qualifié la décision de Trump, le 47e président des États-Unis, d'« acte d'arrogance et de mépris de la vérité », ce qui n'est pas surprenant, puisque « son objectif est de continuer à renforcer la guerre économique cruelle contre Cuba à des fins de domination, en incluant l'île sur cette liste arbitraire, illégale, contraire au droit international et dont le seul but est de harceler les nations souveraines ».
M. Díaz Canel a dénoncé dans un autre billet ces politiciens qui profitent de la politique anti-cubaine et « mentent sans vergogne pour justifier des actions coercitives contre le bien-être de notre peuple ».
Il a ajouté qu'ils sont démasqués et que « Cuba méprise leur laquais tandis que le monde condamne les folies de l'empereur actuel ».
Néanmoins, le dirigeant cubain a prédit que « la cause légitime et noble de notre peuple prévaudra et gagnera une fois de plus ».
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