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Photo : evtv
Caracas, 1 fév (RHC) Le gouvernement vénézuélien a exprimé samedi sa solidarité avec Cuba face à ce qu'il a appelé l'obsession malsaine du Département d'Etat américain contre l'île.
Dans un message sur Telegram, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, a dénoncé le rétablissement de la soi-disant « Liste Restreinte » comme un acte de vengeance inutile contre un peuple qui a démontré, à maintes reprises, qu'il ne cède pas au chantage ou à la pression.
Il a souligné que depuis plus de six décennies, Washington a tout essayé : blocus, sanctions, agression, sabotage et même terrorisme, et que rien n'y a fait car « Cuba est toujours debout, résiste et gagne ».
Le haut diplomate a souligné que « cette haine n'est pas seulement contre Cuba, elle est contre l'exemple qu'elle représente : un pays souverain qui, malgré toutes les adversités qui lui ont été imposées, a réussi à s'imposer comme une référence mondiale en matière de dignité ».
En plus d'être capable d'envoyer des médecins au lieu de soldats et de démontrer que la souveraineté n'est pas négociable, a-t-il ajouté.
Gil a affirmé que « si l'agression augmente, les peuples d'Amérique ne resteront pas les bras croisés ».
Il a réaffirmé que la solidarité avec Cuba n'est pas une option, mais un engagement indéfectible, et que « Cuba n'est pas seule et ne le sera jamais ».
Le ministre des Affaires étrangères a ainsi répondu au post sur X de son homologue de La Havane, Bruno Rodríguez, qui a rejeté les annonces du secrétaire d'État américain, Marco Rubio, et ses « prétextes trompeurs avec lesquels il cherche à justifier l'injustifiable ».
« Comme pour les mesures du 20 janvier, il n'y a aucun soutien à ce nouvel outrage gratuit contre le peuple cubain », a-t-il déclaré.
La veille, le gouvernement de Donald Trump a approuvé la réédition de la liste des entités cubaines soumises à des restrictions, qui interdit les transactions financières avec les entreprises publiques cubaines, en plus de les priver de ressources.
Le 20 janvier, M. Trump est revenu sur la décision de son prédécesseur de retirer l'île des Caraïbes de la liste illégale des pays qui soutiennent prétendument le terrorisme, une mesure critiquée par une grande partie de la communauté internationale. (Source Prensa Latina)