La Havane, 25 février (RHC).- Le président cubain, Raúl Castro a remis le titre de Héros de la République de Cuba et l'Ordre Playa Girón aux 5 antiterroristes cubains qui étaient en prison aux États-Unis.
Le meeting a commencé par la projection d'un documentaire qui résumait les plus de 15 ans de lutte du peuple cubain et du mouvement international de solidarité pour la libération des 5 et dans lequel on a pu écouter les propos tenus par le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, lorsqu'il a indiqué que les 5 rentreraient à leur patrie.
Le titre leur avait été décerné le 29 décembre 2001 en leur absence. Les raisons ont été nombreuses dont la fidélité de ces hommes aux idées de notre Héros National José Martí qui voulait une patrie libre et indépendante avec tous et pour le bien de tous.
Au nom de ses quatre frères de lutte, Gerardo Hernández a exprimé sa gratitude pour cette distinction. Il a signalé :
«Rendre hommage aux Cubaines et aux Cubains qui un jour comme aujourd'hui, cela fait 120 ans, ont décidé de reprendre les armes pour lutter pour l'indépendance de la patrie, est la meilleure façon de recevoir le Titre Honorifique de «Héros de la République de Cuba » qui nous est remis généreusement à nous, 5 Cubains de nos temps dont le mérite n'est autre que de nous avoir acquitté de notre devoir .
José Martí, l'âme du soulèvement national du 24 février 1895 a signalé que la capacité d'être héros se mesure par le respect que l'on éprouve pour ceux qui l'ont été. C'est pourquoi, un jour comme aujourd'hui, notre première pensée est de gratitude et de fidélité envers tous ceux qui, tout au long de l'histoire, avec leur sacrifice, ont rendu possible le fait que nous vivons dans une Cuba socialiste, révolutionnaire et victorieuse, conscients du fait qu'il revient à notre génération et à celles qui nous suivent, de défendre la continuité de cette œuvre, des rêves et des idéaux de nos libérateurs »
Pour sa part, l'historien de la Ville de La Havane, Eusebio Leal a indiqué :
«José Martí s'est dressé sur toute cette histoire. Comme l'a signalé l'un de ses biographes sa culture était vaste et grande ; sa voix était claire et limpide, son pouvoir de persuasion était grand. Il était, en même temps, un écrivain inlassable. Quelle maladresse que d'avoir essayé de le dépouiller d'un titre si important : Apôtre : celui qui est porteur de la parole, celui qui transmet un message nouveau et c'était son message! ».