La Havane, 26 février (RHC).- Le docteur ès sciences Vivian Kourí, qui dirige les laboratoires d'Infections à Transmission Sexuelle SIDA à l'Institut de Médecine Tropicale Pedro Kouri a mis l'accent sur la diversité des recherches qui sont en cours en la matière.
Elle a mis l'accent sur les recherches, réalisées avec des institutions belges, sur l'apparition d'une variante du virus du SIDA qui a été découverte au cours d'une recherche qui a été faite dans notre pays chez 95 patients dont 9 étaient porteurs de ce virus recombinant car l'organisme devient un laboratoire dans lequel s'unissent divers types.
Elle a signalé :
“Ces recherches coûtent très cher et dans aucun pays du monde l'on peut faire un test de sous-type de VIH à 100% des patients, ni à Cuba ni dans un aucun autre pays. Pour parvenir à identifier un type de virus de VIH il faut d'abord avoir le financement nécessaire et ensuite une raison de poids pour justifier la recherche.
Cette étude sur les progresseurs rapides avait l'objectif de détecter quelle était ou quelles étaient les causes de la progression rapide vers la maladie, car elles sont multiples, mais l'on ne pouvait pas couvrir 100% des patients.
En réalité si l'existence de la nouvelle souche CRF 19 , particulièrement virulente, est démontrée, l'on pourrait peut-être hospitaliser le patient qui n'est pas en train de progresser de façon adéquate pour lui faire une étude de sous-type ».