Washington, 28 février (RHC).- Cuba a qualifié de respectueuse et de cordiale la deuxième série de conversations avec les États-Unis qui a pris fin ce vendredi à Washington.
Dans des déclarations faites à la presse dans cette capitale, le Directrice Générale des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, Josefina Vidal s’est dite optimiste en ce qui concerne la solution de plusieurs des problèmes posés à la partie étasunienne. Parmi eux elle a mentionné en particulier l’élimination de Cuba de la liste de pays qui, de l’avis de Washington, promeuvent le terrorisme dans le monde et la désignation d’une banque qui devrait se charger des opérations financières de La Havane aux États-Unis.
Répondant à une question, elle a signalé que le premier problème mentionné « n’est pas une condition préalable, mais que sa solution est une priorité pour Cuba » -a-t-elle relevé-.
Les conversations ont examiné le thème des ouvertures d’ambassades et de la création d’un cadre de travail pour des conversations bilatérales pour aborder des thèmes comme les droits de l’homme et un accord d’aviation civile qui permettrait le trafic aérien commercial entre nos deux pays.
La délégation étasunienne était conduite par Roberta Jacobson secrétaire d’État adjointe pour les questions de l’hémisphère occidental.
Texte intégral de la note lue par la directrice générale du département des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, Josefina Vidal au terme de la seconde série de conversations entre Cuba et les États-Unis qui s'est tenue vendredi à Washington.
«Au nom de la délégation cubaine nous remercions le département d'État de l'accueil qu'il lui a réservé à Washington pour avoir une nouvelle série de conversations sur le rétablissement des relations diplomatiques et sur l'ouverture des ambassades.
Nous avons assisté à cette réunion avec un esprit constructif. Je peux affirmer que la réunion s'est déroulée dans un climat constructif, respectueux et professionnel. Nous avons eu une bonne réunion. Nous avons fait plusieurs progrès. Pour la deuxième fois, des délégations de nos deux pays se sont assises à la table de négociations sur un pied d'égalité pour discuter des termes du rétablissement des relations diplomatiques et de l'ouverture d'Ambassades.
Nous avons réitéré, au cours de cette série de conversations, l'importance de trouver une solution à toute une série de questions pour permettre la création du contexte approprié pour le rétablissement des relations et l'ouverture d'ambassades dans nos deux capitales.
En particulier, la délégation cubaine s'est référée à l'élimination de Cuba de la liste d'États promoteurs du terrorisme et à la nécessité de donner des services financiers à la Section d'Intérêts de Cuba à Washington qui manque, depuis un an, de banques pour la réalisation de ses opérations.
Nous sommes optimistes et nous pensons que, dans les prochaines semaines, nous pourrons voir des résultats concernant ces deux thèmes nous permettant d'avancer vers le rétablissement des relations et l'ouverture d'ambassades. La délégation étasunienne nous a fait savoir qu'elle est en train de travailler sur ces deux thèmes.
D'autre part, nous avons échangé des informations sur les visites et sur les rencontres techniques bilatérales qui auront lieu la semaine prochaine sur des thèmes comme la traite de personnes, l'aviation civile, les télécommunications, les droits de l'Homme, les zones maritimes protégées, sur la prévention des fraudes migratoires et sur les changements introduits dans les régulations sur l'application du blocus aux États-Unis.
Au cours de cette réunion, la délégation de Cuba a renouvelé la disposition de poursuivre le dialogue et d'avancer en ce qui concerne les relations entre Cuba et les États-Unis sur des bases de respect, d'égalité souveraine et de réciprocité.
Nous avons confiance dans le fait que l'on pourra établir entre nos deux pays des relations civilisées de coexistence et que nous serons à même de reconnaître et de respecter nos différences pour identifier, en tant que pays voisins, des domaines d'intérêt mutuel pour coopérer au profit de nos deux pays, de la région et du monde.