La Havane, 3 mars (RHC).- Les 5 antiterroristes cubains qui étaient en prison aux États-Unis ont mis en exergue la rencontre de 5 heures qu'ils ont eue avec le leader historique de la Révolution Cubaine Fidel Castro.
Dans des déclarations à la presse Fernando González a signalé :
«C'est ma première rencontre avec le Commandant en Chef. C'est quelque chose que j'avais souhaitée toute la vie et spécialement ces dernières années. Je garde ce souvenir comme le plus précieux de ma vie. 5 minutes de conversation s'étaient à peine écoulées quand Fidel s'est tourné vers Gerardo et lui a demandé des nouvelles de Gema. Il est au courant de tout ! Quelle délicatesse !
Pour sa part, Antonio Guerrero, a montré à Fidel Castro un album de photos de la visite que celui-ci a effectuée à l'Aéroport de Santiago de Cuba. Tony a été l'un des responsables du chantier de cette installation.
Il a indiqué :
«Il a, non seulement, une vision très claire de la problématique de Cuba mais aussi de celle du monde actuel, un monde plein de conflits qui mettent en danger la survie de l'espèce humaine. Nous l'avons vu lisant, commentant. Ses capacités sont surprenantes. Je suis certain que nous allons le revoir. Nous lui avons dit que nous, ses 5 fils issus du peuple, nous sommes à la disposition de la patrie ».
De son côté Ramón Labañino a relevé:
«J'ai osé lui demander : Et bien Commandant, en quoi, nous, les 5, nous pourrions être plus utiles ? Et il m'a répondu : en étant des hommes de science. Ce sont des propos très précis mais très métaphoriques en même temps. On peut être un scientifique en économie, en diplomatie, en politique. Je l'interprète comme des personnes plus attachées aux principes les plus honorables dans le champ d'action où il leur revient de s'acquitter de leur devoir ».
Gerardo Hernández, qui a offert au leader historique de la Révolution Cubaine un insigne avec le logo qui a identifié la lutte pour la libération des 5, a quant à lui signalé :
«J'ai senti et j'ai vécu cette rencontre, de même que mes frères, comme une rencontre familiale. Tout d'abord, elle a eu lieu dans un endroit petit, très accueillant et elle s'est déroulée, du début à la fin, dans une ambiance très familiale, sans scénario conçu au préalable. Il s'est agit d'une conversation complètement ouverte.
Pour sa part, René González a indiqué :
« J'ai beaucoup aimé les photos qu'on nous a prises car, d'une certaine façon, c'était le retour de 5 fils. C'est moi qui ai suggéré de nous accroupir car, en réalité il reste le plus grand révolutionnaire cubain et il méritait cette photo qui, tout en étant familiale, devait symboliser la relation paternelle qu'il a avec nous ».