Bruxelles 12 juin (RHC).- Le premier vice-président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a signalé lors du Sommet des Peuples à Bruxelles qu'en Amérique Latine et dans les Caraïbes s'ouvrent de nouveaux chemins de transformations économiques, politiques et sociales.
Au cours de la rencontre qui s'est déroulée parallèlement au second Sommet de la Celac, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, Miguel Díaz-Canel a indiqué que plusieurs gouvernement progressistes et révolutionnaires de la région travaillent pour réduire la pauvreté, les inégalités,pour renforcer l'indépendance politique et économique et impulser l'intégration latino-américaine et caribéenne.
Il a ajouté :
« Il faut mettre fin aux injustices provoquées par un ordre économique international de plus en plus injuste et excluant qui a généré un consumérisme effréné ; qui a provoqué la destruction de l'environnement, la spéculation financière et qui est contrôlé par l'impérialisme, par ses banques oligarchiques et par des groupes de puissantes transnationales au profit de quelques uns seulement ».
Dans son discours, le premier vice-président cubain a rappelé que la Celac a approuvé la proclamation de l'Amérique Latine et des Caraïbes Zone de Paix établissant les principes recteurs qui régissent les liens entre les pays de la région et qui sont applicables à leurs relations avec le monde.
Il a indiqué :
«L'on devrait considérer comme un délit, l'incitation à des conflits entre des pays, la menace à la paix et à la sécurité internationale, le rapprochement des forces de l'OTAN des frontières russes, l'encouragement du bellicisme, l'appui d'aventures militaires hors les frontières de l'alliance pour se répartir les zones d'influence ou des sources de matières premières ».
Avant de terminer son intervention, le premier vice-président cubain s'est référé au processus de rétablissement des relations entre Cuba et les États-Unis.
« Ce sera le début d'un chemin long et complexe vers la normalisation des relations avec ce pays, chemin dans lequel nous ne ferons aucune concession concernant les principes pour lesquels nous avons lutté et résisté durant tant d'années.
Nous continuerons à demander la fin du blocus criminel, économique, commercial et financier contre notre pays qui reste intact et la restitution de la portion de territoire cubain qu'occupe illégalement la base militaire étasunienne de Guantánamo contre la volonté des Cubains ».