La Havane, 17 septembre (RHC).- Le Rapport 69/5 intitulé « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, présenté hier à La Havane par le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a eu une grande répercussion auprès des mouvements de solidarité, des médias et des réseaux sociaux.
Tous ceux qui se sont exprimés à ce propos appuient le rapport dans lequel sont exposés les dommages provoqués au peuple cubain durant plus d'un demi-siècle et qui sont estimés à plus de 883 milliards 755 millions de dollars, chiffre très élevé pour l'économie d'un pays aussi petit que Cuba.
L'Agence Vénézuélienne de Nouvelles s'est référée aux propos tenus par le chef de la diplomatie cubaine lorsqu'il a signalé que la résolution contient deux nouveaux paragraphes qui signalent que bien que le président étasunien, Barack Obama ait exprimé sa volonté de travailler en faveur de l'élimination du blocus, cette mesure criminelle est toujours en vigueur.
De son côté la chaîne multinationale Telesur a, quant à elle, cité le ministre cubain des Affaires étrangères lorsque celui-ci a indiqué : « … Je suis étonné lorsque j'écoute certains porte-parole du Département d'État déclarer que ce qui s'est passé comme résultat du dialogue respectueux et constructif entre les deux gouvernements, est un changement de méthodes, mais que les objectifs restent les mêmes que ceux de la politique vieille, obsolète, ancrée sur la guerre froide, cruelle et inhumaine, violatrice des droits de l'homme, que mènent les États-Unis contre Cuba et dont le président Barack Obama a dit qu'il veut la changer ».
Pour sa part, l'agence de presse espagnole EFE a précisé que Cuba a dénoncé le renforcement du caractère extraterritorial du blocus, en particulier dans le domaine financier au cours de la période de dialogue et de conversations confidentiels entre nos deux pays pour rétablir les relations.
Par ailleurs, Aday del Sol, journaliste et éditrice du portail « CubaSí », du site Web Cubavsbloqueo, s'est demandé : Est-ce qu'un ami qui veut t'aider te prive d'aliments, de commerce et des moyens de satisfaire les besoins les plus élémentaires?