La Havane, 8 décembre (RHC).- À l'approche de la Conférence inaugurale du Global Health Institute (GHI) pour réduire l'échelle et l'impact de la démence à niveau global, des spécialistes étasuniens ont exprimé leur désir de coopérer avec Cuba dans le domaine des maladies dégénératives dans le Troisième Âge en raison des réussites de notre système de santé.
Bruce Miller, expert de l'Université de Californie a fait savoir que les dépenses associées à cette maladie dans son pays sont beaucoup plus élevées que les fonds destinés à la lutte contre le cancer.
Pour sa part, Pedro Valdés, vice-directeur du Centre Cubain de Neurosciences a remercié l'Université de Californie et le Trinity College de Dublin, en Irlande, qui parrainent la rencontre, d'avoir choisi notre pays comme siège.
Il a souligné que grâce au rétablissement des relations diplomatiques entre La Havane et Washington, des rapprochements de ce type seront de plus en plus fréquents et à des niveaux plus élevés encore.
Un des principaux objectifs du Global Health Institute est de former de futurs leaders dans la santé du cerveau afin qu'ils s'occupent de traiter la démence au sein de populations vulnérables ou laissées-pour-compte.
Le Directeur de Santé Mentale de l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, Shekar Saxena ; la vice-présidente honoraire de l'Association Internationale contre d'Alzheimer, Daysi Acosta, et le directeur du Centre de Recherches sur le Troisième Âge, Humberto García assisteront à la rencontre.
La réunion se tiendra au siège du Centre Cubain de Neurosciences, dans l'Ouest de la capitale cubaine du 9 au 11 décembre.