Paris, 4 février, (RHC/Euronews)-. Bruno Rodriguez, ministre cubain des Affaires étrangères, a souligné dans des déclarations à Euronews que Barack Obama pourrait modifier substantiellement le blocus s'il avait recours à ses prérogatives présidentielles.
L'émmission «Global Conversation» d'Euronews, ce jeudi, diffuse l'interview du ministre des Affaires étrangères de Cuba, faite dans le cadre de la visite d'État que le président Raul Castro réalisait en France, lundi et mardi.
Membre de la délégation de haut niveau qui a accompagné le Chef de l'État cubain à Paris, Bruno Rodriguez s'est référé au processus de normalisation des relations engagé par Cuba et les États-Unis.
Luis Carballo, journaliste d'Euronews a demandé si Washington avait avancé au gouvernement cubain une date pour la levée des sanctions et s'il croyait que cela aurait lieu avant la fin du mandat de Barack Obama à la Maison-Blanche. A ce propos, le ministre cubain des Affaires étrangères a signalé :
«De toute évidence, il n'y aura pas de normalisation sans la levée complète du blocus qui aurait besoin d'une décision du Congrès. Cependant, le président des États-Unis garde des facultés exécutives très vastes et s'il décidait d'en user avec détermination, il pourrait modifier très substantiellement l'application du blocus»
Euronews a demandé au ministre cubain des Affaires étrangères si le remplaçant d'Obama à Washington pourrait affecter le bon déroulement du processus de normalisation et quel candidat conviendrait mieux à Cuba.
«N'importe lequel d'entre eux, trouvera sans aucun doute une situation nouvelle, inédite dans les relations entre les États-Unis et Cuba, parce qu'il s'agit de cela, de fonder des relations tout à fait nouvelles» a signalé le ministre cubain des Affaires étrangères dans les déclarations que diffuse aujourd'hui Euronews.