La Havane, 16 mars, (RHC/PL).- Cuba a riposté aujourd'hui aux attaques lancées par le représentant des États-Unis au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU.

Usant de son droit de réplique, Pablo Berti, diplomate cubain a exhorté le gouvernement étasunien à mieux s'occuper des violations réelles des droits humains dont sont victimes chaque jour bon nombre d'Étasuniens.

Pablo Berti s'est prononcé pour la restitution à Cuba de la base navale de Guantanamo où les États-Unis ont installé un centre de détention tristement célèbre par les tortures infligées aux prisonniers. Ces derniers, a-t-il rappelé, se trouvent dans un limbe juridique.

A ce sujet, il a invité les autorités étasuniennes à permettre que le Rapporteur spécial sur la torture visite sans restrictions le camp de détention de Guantanamo.

Le diplomate cubain a d'autre part souligné que Cuba ne renoncera jamais à exiger la fin du blocus étasunien qu'il a qualifié de génocidaire. Cette politique porte atteinte aux droits humains de tout un peuple.

Pablo Berti a également riposté aux critiques formulées par deux organisations qui se font appeler non gouvernementales UN Watch et Freedom House et qui, a-t-il souligné «sont tout simplement des machines à subversion contre des pays en voie de développement, financées par le gouvernement des États-Unis et liées à des terroristes bien connus.