La Havane, 18 avril, (RHC).- Cuba condamne les tentatives de coup d'État en douceur contre la présidente du Brésil, Dilma Rousseff.
Dans une déclaration rendue publique aujourd'hui à La Havane, le ministère cubain des Affaires étrangères dénonce la connivence entre les secteurs de la droite, l'oligarchie, les médias réactionnaires du Brésil et les transnationales de l'information et de Washington dans l'approbation par la Chambre des Députés du Brésil du premier pas vers ce qui constitue, souligne la déclaration, un coup d'État parlementaire contre le gouvernement légitime du Parti des Travailleurs et de la Présidente Dilma Rousseff.
«Il s'agit d'une attaque se servant d'accusations sans preuves ni fondements légaux contre la démocratie brésilienne et contre un gouvernement élu légitimement aux urnes par la majorité du peuple» souligne la déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères.
La déclaration rappelle les acquis des gouvernements du Parti des Travailleurs depuis 2003, au Brésil, notamment le fait de sortir de la pauvreté 25 millions de personnes.
Après avoir rappelé que sous le gouvernement du PT, le Brésil est devenu un acteur international important, un défenseur des causes justes et un promoteur de l'unité et de l'intégration latino-américaine et caribéenne, la déclaration souligne:
«Ce coup contre la démocratie brésilienne fait partie de la contre-offensive réactionnaire de l'oligarchie et de l'impérialisme contre l'intégration latino-américaine et contre les gouvernements progressistes de la région. Il porte également atteinte au groupe BRICS qui constitue un ensemble d'économies puissantes qui ont défié l'hégémonie du dollar étasunien»
Pour terminer, la déclaration souligne:
«Le ministère des Affaires étrangères de la République de Cuba condamne énergiquement le coup d'État parlementaire en marche au Brésil et appuie d'une façon résolue le peuple et le gouvernement légitime de ce pays frère ainsi que la présidente Dilma Rousseff dans la défense des progrès politiques et économiques et les acquis sociaux atteints durant les gouvernements du Parti des Travailleurs»