Le Brexit au pied du mur

بقلم: Reynaldo Henquen
2019-03-14 13:47:46

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La première ministre britannique Theresa May, a perdu de nouveau au parlement un vote sur le processus de sortie de la Grande Bretagne de l'Union Européenne et elle se retrouve pratiquement dans une impasse car même ses propres partisans ne croient plus à ses propositions.

C'est une semaine noire pour la première ministre qui a refusé jusqu'à présent de démissionner car elle s'obstine à penser qu'une issue honorable de ce bloc continental peut encore être trouvée.

Lors du dernier vote, qui a eu lie hier, les parlementaires devaient décider si la réalisation d'un brexit est faisable sans aucun accord entre les parties et la majorité s'est prononcée contre.

Theresa May et le Conseil de l'Europe avaient décidé qu'il existe deux façons de procéder au divorce, l'une moyennant un accord établissant toutes les normes , les droits et les obligations des deux partenaires et l'autre moyennant un rupture totale.

C'est ce que l'on pourrait définir comme l'option idéale dans laquelle chacun saurait ce qui va arriver à partir du 29 mars en matière financière, commerciale, douanière,migratoire et de l'emploi.

L'autre façon est la séparation pure et simple sans accord ce qui constitue un cauchemar pour les chefs d'entreprise, les investisseurs, les travailleurs et les personnes communes et courantes.

L'accord de séparation a été négocié et accepté par les deux parties mais la première ministre a caché au parlement certains détails sur sa portée, ce qui a provoqué une censure législative et à partir de là toutes les variantes qu'elle a présentées ont été rejetées.

La dernière a eu lieu hier lorsque la Chambre des Communes a rejeté le brexit sans accords, ce qui laisse comme la seule voie possible demander à l'Union Européenne une prorogation de la date de sortie.

Maintenant le gouvernement britannique est sur la corde raide tandis que les 27 ex-partenaires voient comment une chute retentissante pourrait se produire.

Le président du Conseil de l'Europe, Donald Tusk s'est proposé lui-même pour demander à ses collègues une vaste prorogation à Londres, mais à condition que la Grande Bretagne le demande pour trouver une solution à même de créer un consensus.

Sur son compte twitter, Donald Tusk a indiqué que le Conseil de l'Europe avait pris note de tout ce qui est arrivé ces jours-ci y compris de la décision du Parlement de ne pas approuver une issue sans accords et qu'ils sont toujours disposés à signer ce qui a été négocié avec Theresa May.

La balle est dans le camp britannique. C'est là qu'est surgi l'idée bizarre de se séparer de l'Union Européenne.

Le divorce, disent les juristes, n'est pas un problème, mais la solution d'un problème mais dans ce cas les intérêts sont tellement nombreux, puissants et divergents qu'un imbroglio très difficile à résoudre s'est formé.



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