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Les menaces de nouveaux troubles de la part des partisans du président sortant, Donald Trump, ont provoqué la mobilisation de milliers de soldats de la garde nationale et d'autres forces de l’ordre pour protéger le Capitole, siège du Congrès.
Les États-Unis, qui aiment se vanter aux yeux du monde entier, d’être une démocratie parfaite, vivront l'investiture du prochain président, Joe Biden, mercredi sous un dispositif de sécurité extraordinaire dans la capitale fédérale et dans d'autres villes de ce pays.
Apparemment, ce ne sont pas des mesures exagérées, car ce week-end, un homme qui portait une arme chargée et 500 cartouches a été arrêté alors qu'il tentait de franchir la clôture du Capitole.
Personne n'oublie les images de la foule encouragée par la Maison Blanche entrant dans l'enceinte du Capitole le 6 janvier. Cette attaque a fait plusieurs morts, des dizaines de blessés et de nombreuses personnes arrêtées, et elle a en plus fait sauter en éclats le mythe du rêve américain.
Suite à ces événements, Trump a fait l'objet d'une mise en examen pour la deuxième fois durant son mandat, un procès qui aura abouti lorsqu'il sera démis de ses fonctions, mais qui pourrait le priver d’une future candidature.
La tension ne se limite pas uniquement à Washington, les autorités locales du Michigan, de Virginie, du Wisconsin et de Pennsylvanie ont également décidé de renforcer la sécurité dans les bâtiments publics afin d’éviter d'éventuelles perturbations avant ou pendant la transition de pouvoirs.
Au Texas, le Congrès a été fermé jusqu'à mercredi car on soupçonne que les manifestations deviennent violentes.
Des membres de la future administration Biden ont annoncé qu'il signera une dizaine de décrets dès le premier jour de fonctions, dont plusieurs à contenu économique et social, visiblement destinés à apaiser le malaise de la population à cause du chômage et de la crise sanitaire.
Les États-Unis s’approchent déjà du chiffre de 400 000 décès dus au covid-19 et EN une semaine seulement, ils ont enregistré un million de personnes infectées, ce qui révèle que la maladie est incontrôlable.
En outre, quelque 30 millions de locataires risquent d'être expulsés de leur logement en raison de paiements tardifs de loyer. La plupart de ces personnes ont perdu leurs sources de revenus en raison de la récession causée par la pandémie.
C'est une situation très compliquée, non seulement à cause des menaces de l'extrême droite, mais à cause de la maladresse avec laquelle la puissance la plus riche du monde a géré la situation, privilégiant les plus riches et abandonnant les classes moyennes et défavorisées de la société nord-américaine.