Fuir pour sauver la vie

بقلم: Reynaldo Henquen
2021-05-24 09:35:57

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Par Guillermo Alvarado

La pandémie du Covid-19, qui a bouleversé la vie de presque toute la planète, n'a pas empêché que d'autres fléaux précédents à la crise sanitaire, dont le besoin de millions de personnes d'abandonner leur pays pour sauver leurs vies, continuent à toucher plusieurs régions du monde.

C’est ainsi qu’en 2020, malgré la pandémie, environ 55 millions d'êtres humains ont dû se déplacer à l'intérieur de leurs propres pays, dans le but de fuir la violence, les conflits armés ou les désastres naturels.

Ce flux de déplacés internes, tel qu'on les a nommés, s’avère le plus grand enregistré jusqu'à présent depuis qu'on dénombre ces mobilisations et le chiffre pourrait être supérieur si on tient compte du fait que le nouveau coronavirus a empêché de faire un décompte plus exacte.

Les données ont été recueillies dans un rapport du Centre de Surveillance de déplacements internes, IDMC, dont le siège est à Genève et du Conseil norvégien pour les réfugiés, NRC, qui supervise ce phénomène.

Ces données ne tiennent pas compte de 26 millions de personnes qui se sont déplacées vers d'autres nations, notamment pour des motivations similaires, ont souligné les enquêteurs.

Jan Egeland, responsable du NRC, a assuré "qu’il est choquant que l’année dernière chaque seconde une personne s’est vue obligée d’abandonner son foyer à l’intérieur de son propre pays »

Il a par ailleurs ajouté qu’une grande partie des déplacés n’a pas fait appel aux centres de réfugiés habituels par crainte d’être infectée du Covid-19, ce qui fait augmenter les difficultés pour survivre, surtout pour les enfants ou les adultes majeurs.

Les conflits armés qui ont lieu au Burkina Faso, au Mozambique, en Afghanistan ou en Syrie, ont provoqué que 10 millions d’êtres humains perdent tout et par la suite qu’ils se joignent à cet exode massif.

Sur le Continent américain, la situation la plus grave a lieu en Colombie, où en 2020 on comptabilisait 106 mille personnes déplacées à cause de la violence.

Les phénomènes naturels de plus en plus fréquents et intenses sont une autre cause de cette tragédie, tel qui s’est passé en Amérique Centrale et les Caraïbes où la saison des ouragans a été particulièrement active l’année dernière.

Les ouragans Eta et Iota ont obligé de nombreuses familles à se réfugier ailleurs, surtout dans « le corridor sec », qui s’étend depuis le Sud-Est du Mexique jusqu’à Costa Rica.

La situation ne devrait pas s’améliorer. La communauté internationale devra donc être attentive pour faire face à ces urgences et éviter toute souffrance inutile.

 

 

 



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