Une tempête au Sommet ?

بقلم: Reynaldo Henquen
2021-10-28 16:36:10

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Auteur Guillermo Alvarado (RHC)

Le Sommet sur le Changement Climatique, connu aussi sous le nom de COP-26 aura lieu dans quelques jours à Glasgow, au Royaume Uni. L’événement devrait donner un élan décisif à la mise en œuvre des Accords de Paris, signés en 2015, dont l’objectif est de freiner le changement climatique mondial avant qu’il ne soit trop tard.

La rencontre était prévue pour l’année dernière, mais les dégâts de la pandémie de Covid-19 ont empêché sa tenue, ce dont on aurait pu profiter pour approfondir dans la prise de conscience sur la nécessité de protéger l’environnement afin de garantir la vie sur la Planète.

Malheureusement au cours de ces 12 mois rien de cela n’a été fait, malgré l’occurrence de phénomènes atmosphériques puissants dans de nombreuses régions de la Planète, qui, tel qu’on l’avait déjà annoncé, deviennent de plus en plus fréquents et intenses. 

Des experts de l’Organisation des Nations Unies ont récemment déclaré que l’humanité pourrait bientôt franchir le point de non-retour, où la hausse des températures provoquera des changements irréversibles et catastrophiques, face auxquels il n’y aura qu’à s’adapter ou périr.

Bientôt, six ans se seront écoulés depuis la signature des accords de Paris, en décembre 2015, et les progrès dans ce sens sont dérisoires.

Le président de la COP-26, le Britannique Alok Sharma l’a récemment ainsi reconnu lorsqu’il a déclaré que les négociations qui auront lieu lors de la rencontre prévue du 31 octobre au 12 novembre seront encore plus difficiles que celles de la capitale française.

À ce moment-là, a-t-il rappelé, on avait conçu un accord cadre, c’est-à-dire, un ensemble de directives générales, mais on a laissé pour une prochaine rencontre la discussion des règles concrètes, les engagements ponctuels de chaque pays, et ce moment est arrivé.

À cet égard, Sharma a signalé que dans ce sens Glasgow sera beaucoup plus compliqué que Paris, car le climat des relations internationales a également changé et non précisément en bien.

Durant le mandat de Donald Trump, les États-Unis et leurs alliés ont commencé une croisade contre la Chine et la Russie, maintenue et renforcée par l’actuelle administration de Joe Biden, il n’existe donc pas une ambiance de confiance mutuelle parmi les principaux émetteurs de gaz polluants.

Certaines puissances occidentales sont incapables de comprendre le principe élémentaire selon lequel sauver le climat, signifie aussi sauver leurs affaires, qui constituent leur raison principale et parfois leur seule raison d’être.

Face à ce panorama, le maintien du réchauffement en dessous de 1,5 ou 2 degrés Celsius, l’augmentation des contributions financières et la promotion de la coopération internationale, s’avèrent des objectifs extrêmement difficiles.

     



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