Par: Roberto Morejón

Malgré des températures inhabituellement basses, les Cubains du centre et de l’est du pays ont été le théâtre d’une nouvelle journée contre le blocus états-unien, accompagnant des initiatives, qui deviennent déjà habituelles, et qui sont convoquées par des résidents à l’étranger.

Les habitants de Santa Clara et de Bayamo, protégés contre le froid ont utilisé tous les moyens de transport, depuis des patins à roulettes jusqu’aux vélos, ou simplement à pied pour dénoncer les dommages causés par le blocus états-unien.

C’est précisément dans le secteur du transport que les effets multiples du blocus sont visibles avec des déficits marqués du service public, et des véhicules immobilisés faute de pièces de rechange.

Mais les Cubains ont recours aux initiatives les plus ingénieuses pour aller de l’avant, comme lorsqu’ils demandent la fin du blocus en empruntant les mêmes itinéraires utilisés en 1959 par la Caravane de la Liberté à Santa Clara après le triomphe révolutionnaire.

En reliant l’histoire et le présent, des jeunes et d’autres moins jeunes ont exigé la fin du blocus, intensifié par l’ancien président Donald Trump et soutenu par l’administration démocrate, embarquée dans une rhétorique démagogique de supposée adhésion aux droits de l’homme à Cuba.

Comme si le fait de soutenir cette politique génocidaire ne transgressait pas les prérogatives civiques les plus élémentaires à Cuba.

Les efforts des Cubains d’ici pour dénoncer au monde la politique d’oppression du Nord, ont trouvé des échos dans des villes européennes et aux États-Unis.

À Miami, le professeur Carlos Lazo, qui se fait remarquer parmi de nombreux résidants à l’étranger qui demandent la protection de la famille cubaine, a réuni des compatriotes pour chanter l’Hymne National.

Lazo a appelé au respect de la souveraineté nationale et a invité les Cubains dignes de ce nom à se joindre à la lutte pour renverser les obstacles que le blocus oppose aux échanges normaux entre les familles.

Les participants ont attiré l’attention sur l’importance de rassembler des ressources pour envoyer des fournitures vers la plus grande des Antilles aux moments de pénuries matérielles, dues essentiellement au blocus.

Cette fois-ci, les manifestations à Cuba et ailleurs ont presque coïncidé en date avec le 60ème anniversaire d’un décret signé par l’ancien président états-unien de l’époque, John F. Kennedy, le 3 février 1962, pour rendre officiel l’entrée en vigueur du blocus.

Soixante ans plus tard, un autre démocrate le renforce.