Curiosité, kabbalah ou fantaisie de chamans, une coïncidence inquiétante signale que la finale de la Coupe du Monde de Football opposera le Brésil et la Hollande le 13 juillet au stade Maracana de Rio de Janeiro. Plus qu'un pronostic ou une étincelle de divination d'animaux qui ont essayé en vain d'atteindre le rôle de protagoniste de feu le pulpe Paul les éléments qui conduisent à ce duel sud-américain sont purement fortuits. Dans l'organigramme du tournoi, concrètement à l'heure de faire le schéma des rencontres des huitièmes des finales, toutes les équipes situées dans la partie gauche ou supérieure -pour les modèles vertical ou horizontal ont été les gagnantes. C'est-à-dire, le Brésil, la Colombie, la Hollande, le Costa Rica, la France et l'Allemagne, l'Argentine et la Belgique se sont imposées au Chili, au Mexique, à la Grèce, au Nigeria, à l'Algérie, à la Suisse et aux États-Unis. De surcroît, toutes ont été leaders dans leurs groupes respectifs des éliminatoires. Si cette logique a une continuité, alors pour les quarts des finales, les équipe de gauche en haut, le Brésil et la France seront les gagnantes face à la Colombie et à l'Allemagne, ce qui devrait se répéter dans les cas de la Hollande et de l'Argentine face au Costa Rica et à la Belgique. Erronée ou non, cette prédiction basée uniquement sur le hasard des modèles d'affrontement de la compétition, les Brésiliens affronteraient les Français en demi-finales avec l'avantage du fait que le géant sud-américain se trouverait à gauche. Le sort ne sourirait pas aux Argentins au cours de leur match avec la Hollande qui aurait de nouveau le privilège d'accéder à la finale de la Coupe. « Tant naviguer pour mourir au rivage » diraient les Hollandais qui, une fois de plus, avec le sortilège du placement à gauche ou en haut de l'organigramme, seraient vice-champions tandis que le Brésil fêterait son titre du monde. En définitive ce n'est qu'un exercice intellectuel de causes probables et absurdes pour ajouter un autre grain de sable à cette folie qu'est la Coupe du Monde de Football du Brésil 2014. Si l'on me demande quels sont mes équipes candidates au stade où en sont les choses, il vaut mieux attendre mais je continue à croire à la force de l'Allemagne, à la mystique de l'Argentine de Messi et à l'ensorcèlement du Brésil de Neymar.