Saint-Domingue, 1er février, (RHC).- La délégation de Cuba à la Série de base-ball des Caraïbes a émis ce lundi un communiqué dénonçant des irrégularités dans l’entraînement et le harcèlement d’individus liés au vol de talents à l’hôtel où se trouvent les joueurs cubains.

«Nous avons dû parcourir environ 60 kilomètres, plus de 30 que prévus, pour nous déplacer à un siège alternatif et pouvoir entraîner et bien entendu, la séance n’a commencé à l’heure prévue» a déclaré à l’agence Prensa Latina Roberto Ramirez, secrétaire à la presse de la délégation cubaine.

Les Tigres de Ciego de Avila qui défendent les couleurs de Cuba à la 58e édition de la Série des Caraïbes, devaient avoir une journée d’entraînement dans un des terrains de Diamondbacks d’Arizona, une des équipes des Grandes Ligues des Etats-Unis.

Cependant, alors que les joueurs cubains étaient déjà à bord du car qui allait les conduire à l’installation dans la localité de Boca Chica, ils ont été informés qu’ils ne pouvaient pas s’en servir par un ordre reçu à la dernière minute de la direction de l’Office pour l’Amérique Latine du base-ball étasunien.

Les organisateurs de la compétition se sont excusés pour l’inconvénient et ils ont expliqué que l’Office étasunien ne voulait pas de privilèges pour les techniciens du Diamondback d’Arizona, parce qu’ils auraient ainsi la possibilité de s’apercevoir du jeu des baseballeurs cubains.

La délégation cubaine n’a pas accepté les arguments par lesquels les Tigres de Ciego de Avila se voient refuser l’entraînement où le fait le reste des équipes parce que cela relève «d’un traitement excluant, étranger au sens du tournoi».

Les journalistes cubains qui couvrent le tournoi se sont rendus aux installations de Boca Chica et ils ont constaté que tout était fin prêt pour accueillir les Tigres de Ciego de Avila.

L’équipe de Cuba est la seule interdite d’accéder aux installations appartenant aux équipes étasuniennes.

La délégation cubaine a d’autre part demandé au comité organisateur de prendre des mesures au sujet du harcèlement dont les joueurs cubains font l’objet de la part d’individus qui ont des antécédents bien connus de commerce de sportifs.

Après tout, les Cubains ont entraîné dans la localité de Hato Viejo, grâce aux démarches de la Ligue dominicaine qui «attachée au respect de la position ferme adoptée par la délégation cubaine, a terminé par garantir les installations de l’Athlètes Premier international» pour la séance d’entraînement.

La délégation cubaine s’est dit reconnaissante des efforts consentis par la famille caribéenne du base-ball pour la solution du problème mais elle a tenu à préciser qu’elle ne permettra pas de violations portant atteinte à l’intégrité de ses membres et aux préceptes de la compétition saine qui requiert des conditions égales pour tous.