Moscou, 19 décembre (RHC)- La Russie a rejeté les accusations des États-Unis sur une présumée violation du Traité sur les Armes Nucléaires à courte et à moyenne portée , accusations qui manquent complètement de preuves concrètes.
Dans des déclarations au quotidien Kommersant,
le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a précisé qu’en 5 ans de discussions sur l’application de cet accord, Washington a été incapable de présenter au moins une preuve crédible d’une quelconque violation commise par la Russie.
Il a ajouté que les autorités russes n’ont pas non plus reçu de réponse à l’initiative avancée par le ministre de la défense, Sergueï Shogun, au chef du Pentagone, James Matis, pour une analyse de cette question à niveau d’experts militaires.
Le quotidien a expliqué que la Russie n’a ni fabriqué ni testé des missiles pouvant rentrer dans les paramètres établis dans le protocole, c’est-à-dire, entre 500 et 5000 kilomètres et que cela inclut le missile ailé russe 9M-729, qui a une portée de 480 kilomètres .
La Russie a dénoncé le fait que dans un premier moment, la Maison-Blanche a annoncé sa sortie unilatérale du Traité sur les Armes Nucléaires à courte et à moyenne portée et qu’elle cherche maintenant à justifier l’abandon du pacte en avançant le faux argument d’une présumée violation de ce traité par Moscou.