New York, 15 juin (RHC)- Les appels à éliminer le racisme aux États-Unis doivent inclure le soutien pour que ce sentiment exacerbé dans la politique extérieure étasunienne finisse. Salih Booker, directeur du “think tank’ étasunien Centre de Politiques Internationales, dans un article publié cette semaine dans la revue Foreign Policy a affirmé que l’augmentation de la militarisation dans le continent Africain sous la présidence de Trump fait partie de la longue histoire de racisme institutionnalisé dans la politique extérieure des États-Unis.
Booker signale que Washington est responsable de la violence en cours contre les noirs aux États-Unis et en Afrique aussi, expliquant que le militarisme étasunien dans le continent noir s’est traduit par l’assassinat de civils désarmés en Somalie et dans d’autres parties de l’Afrique.
« L’expansion de l’empreinte militaire étasunienne en Afrique est un genou blanc étasunien sur le cou de l’Afrique, -a-t-il signalé-
Selon ce remarquable activiste, la violence raciale contre les afro-américains est historique, systémique et structurelle donc le fléau a existé depuis que les premiers africains ont été réduits à l’esclavage et amenés en Amérique depuis 400 ans-souligne-t-il.