«Nous allons travailler pour que le secrétaire général fasse l'objet d'une enquête», a déclaré le président du Parlasur, Oscar Laborde

Washington, 21 décembre (RHC) Le président du Parlasur, le Parlement sud-américain, Oscar Laborde, a confirmé qu'il encourageait une enquête contre le secrétaire général de l'OEA, l’Organisation des États américains, Luis Almagro, pour son rôle dans la crise bolivienne de 2019.

Oscar Laborde a regretté que l'organisme régional n'ait jusqu'à présent pas réussi à produire des preuves de la fraude électorale présumée, qui, selon lui, a provoqué des troubles sociaux et conduit à la démission du président bolivien de l'époque, Evo Morales.

«Nous allons travailler pour que le secrétaire général fasse l'objet d'une enquête», a déclaré le président du Parlasur dans une interview à l'émission "Todas las voces" (Toutes les voix), diffusée par Radio Illimani.

Il a estimé que ce fait ne devait pas rester impuni, puisque d'autres processus électoraux auront lieu dans la région.

Pour le président du Parlasur, le travail de l'OEA lors des élections boliviennes de 2019 «a été une chose éhontée, sans pieds ni tête» ; il a toutefois exprimé son espoir que cet organisme régional reconnaisse «la terrible erreur qu'il a commise en soumettant l'Amérique latine et le peuple bolivien».

Le Parlasur réunit des représentants de l'Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Chili, du Paraguay, de l'Uruguay et du Venezuela.

Source: Telesur