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Caracas, 20 février (RHC)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a dénoncé ce vendredi la manipulation de la question des migrations à des fins politiques par le gouvernement colombien, en complicité avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Récemment, le chef du HCR, Filippo Grandi, a salué la décision de l'administration colombienne d'Ivan Duque d'approuver un statut de protection temporaire d'une validité de 10 ans, au bénéfice de deux millions de migrants vénézuéliens.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne a qualifié cette décision d’opération visant à «essayer de laver le visage d'Ivan Duque», qu'il a accusé de promouvoir le blocus contre le Venezuela, d'organiser des agressions avec des mercenaires et d'héberger des terroristes.

«Le HCR est trop hypocrite», a souligné Jorge Arreaza, dénonçant également les intérêts économiques cachés derrière la décision de régulariser temporairement la situation des migrants vénézuéliens.

Il a déclaré que les autorités colombiennes et l'organisation internationale cherchent «à recevoir de l'argent frais des donateurs, qui sont à leur tour les gouvernements qui bloquent le Venezuela pour faire souffrir la population».

Dans des déclarations aux médias internationaux, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré que la loi dite de protection temporaire est un acte de l'administration d'Ivan Duque visant à «faire preuve d'indulgence» envers le président des États-Unis, Joe Biden.

Il a également fait valoir que cette mesure vise à détourner l'attention de la communauté internationale, après la récente divulgation de nouvelles preuves impliquant le gouvernement colombien dans des plans violents contre le Venezuela, notamment le raid terroriste déjoué Opération Gédéon en mai 2020.

Source: Prensa Latina