Paris, 23 mars (RHC) Des voix de divers secteurs, pays et organisations ont plaidé dans un forum de l’Unesco pour le combat collectif contre le racisme et la discrimination, phénomènes exacerbés à l’époque du Covid-19.
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a mis l’accent sur la nécessité de traduire en actions concrètes l’appel lancé en décembre dernier par l’organisation pour lutter contre ces fléaux, qui constituent une menace pour la pierre angulaire des sociétés : la capacité de vivre ensemble.
L’objectif est de tracer une feuille de route pour la bataille, a-t-il dit lors du forum organisé à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour évoquer la mémoire des victimes du massacre de Sharpeville, en Afrique du Sud, en 1960.
Azoulay a regretté que le racisme resurgisse dans le scénario actuel de la pandémie de Covid-19 et se propage comme un poison à travers les réseaux sociaux, où abondent les messages de haine et la désinformation.
L’unité dans ce combat est vitale, de même que l’engagement collectif, a-t-elle souligné lors de l’événement organisé en groupes et auquel ont participé des hauts fonctionnaires, des diplomates, des militants et des personnalités de la culture.
Pour sa part, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a averti que la pandémie a exposé la gravité du problème de la discrimination, avec les personnes d’ascendance africaine, les minorités ethniques et d’autres groupes marginalisés avec le pire bilan, le résultat de décennies d’inégalités.
Bachelet a dénoncé le racisme comme un obstacle à l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux chances, et a appelé la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour y faire face.
Lors de la clôture du Forum, la Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour les sciences humaines et sociales, Gabriela Ramos, a estimé que les débats avaient apporté des expériences et des idées pour construire une feuille de route face au fléau.
Nous sommes maintenant mieux équipés, grâce à la contribution des gouvernements, des institutions, des militants et des coalitions, a-t-elle déclaré.
Source Prensa Latina