Caracas, 20 avril (RHC) Le président vénézuélien Nicolás Maduro a dénoncé le fait que les Etats-Unis menacent les sociétés de distribution de vaccins anti-COVID-19 pour qu’elles ne les vendent pas au pays bolivarien.
"Ils sont allés jusqu’à menacer les entreprises qui distribuent les vaccins avec des sanctions, s’ils vendent des vaccins au Venezuela (...) Washington a intensifié sa guerre contre le pays", a déclaré le chef d’état vénézuélien, Nicolas Maduro, dans un discours télévisé.
Cependant, le président a déclaré que les autorités vénézuéliennes continuent d’essayer d’obtenir les doses nécessaires pour lutter contre la pandémie, malgré les sanctions économiques, financières et commerciales illégales que subit le pays de la part des États-Unis.
Il a expliqué que, bien que le Venezuela n’ait pas atteint le niveau optimal de vaccination, il paiera le reste de la cotisation pécuniaire de 120 millions de dollars pour l’arrivée des vaccins au pays bolivarien, sous le mécanisme COVAX, coordonné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour accéder à plus de 11 millions de vaccins contre le nouveau coronavirus, responsable du COVID-19.
"Nous avons réussi à dégager des ressources grâce au travail technique de la Banque centrale du Venezuela", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Le président vénézuélien a dénoncé que, face à l’accaparement de doses dans le monde, 87 % des vaccins contre le nouveau coronavirus sont aux mains d’une poignée de pays puissants, alors que les pauvres n’ont accès qu’à 0,2 %.
Plusieurs pays, dont le Venezuela, souffrent des sanctions unilatérales nord-américaines en pleine pandémie.
Pour Caracas, toutes les initiatives nord-américaines contre le Venezuela font partie d’un programme hostile et belliciste pour poursuivre et atteindre leurs objectifs impérialistes en Amérique latine. Le Venezuela a maintes fois exhorté la communauté internationale à s’opposer à l’unilatéralisme de la Maison-Blanche, qui conduit le monde dans une impasse.
Vendredi, Maduro a rejeté la "guerre géopolitique" en raison de la monopolisation des vaccins contre le COVID-19 et du manque d’accès des pauvres aux doses. Le chef de l’Etat vénézuélien a demandé à l’OMS de distribuer les vaccins de manière plus équitable entre les nations.
Source HispanTV