La Havane, 13 juillet (RHC) Les autorités colombiennes ont rapporté ce lundi de Bogota que Dimitri Herard, le chef du service de sécurité du président haïtien Jovenel Moïse, s’était rendu dans quatre pays avant l’assassinat du chef d’état, mercredi 7 juillet dernier.

Lors d’une conférence de presse, le Directeur général de la Police nationale, le général Jorge Luis Vargas Valencia, a déclaré que "Nous avons appris que le commissaire Dimitri Herard, chef de l’unité de sécurité générale du Palais national d’Haïti, aurait effectué des voyages en Équateur, au Panama, en République dominicaine, en transitant par la Colombie".

Selon le haut commandement militaire, le 19 janvier dernier, Herard a voyagé de la République dominicaine à Bogota, le lendemain il l’a fait en Équateur, puis le 1 février de ce dernier pays est retourné à la capitale colombienne et en République dominicaine.

En mai, il a effectué un périple similaire. Le 22 mai, il se rend de la République dominicaine à Bogota, le lendemain il se mobilise en Équateur, pour retourner dans la capitale colombienne le 28 mai et le lendemain en République dominicaine.

Vargas Valencia a ajouté que la vérification des activités que le commissaire Dimitri Herard entreprendrait lors de ces voyages en territoire colombien commence maintenant et, dmême, ils ont demandé aux pays où il était d’envoyer des informations sur les actions menées sur leur territoire.

Les autorités haïtiennes, à la suite des enquêtes ouvertes après l’assassinat, ont indiqué qu’au moins 28 mercenaires avaient participé au magnicide de Moïse, dont 26 de nationalité colombienne et les deux autres des nord-américains d’origine haïtienne.

Lors de la conférence de presse de ce lundi, « le général a indiqué que jusqu’à présent,  au moins 21 Colombiens ont été identifiés, dont 18 ont été capturés et les trois autres tués lors d’opérations menées par les autorités haïtiennes.

Le Chef de la Police nationale colombienne a ajouté que, selon les informations dont il disposait, ces Colombiens auraient été mobilisés par voie aérienne de Bogota à Saint-Domingue, en République dominicaine, puis à Haïti.

Sur ce voyage, ils savent qu’au moins 19 billets d’avion de ces Colombiens "ont été achetés par une carte de crédit enregistrée à Miami, appartenant à une société de sécurité enregistrée sur place "sur laquelle ils élargissent leur enquête avec l’aide d’Interpol.

Source : Cubadebate)