Brasilia, 28 juillet (RHC) L’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé aujourd’hui que la faim est retournée au Brésil en raison du manque d’un gouvernement et d’un président préoccupé pour trouver une solution pour mettre fin à la souffrance du peuple.

‘La faim est retournée avec plus de force et le chômage atteint les niveaux  les plus élevés de l’histoire du Brésil’, a déclaré Lula lors d’une interview accordée à Radio Difusora de l’état central de Goiás.

Il a déclaré que ‘ nous avons presque 15 millions de chômeurs, plus de six millions qui ne cherchent même plus d’emploi, 34 millions qui travaillent sur le marché informel, 19 millions d’affamés, 24 millions qui se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire’ a-t-il déploré.

Le fondateur du parti des Travailleurs a qualifié d’inadmissible qu’un pays avec tant de richesses naturelles soit dévasté par la misère et par la pauvreté extrême.

 ‘Ce n’est pas possible, on aurait pu éliminer la faim… Aujourd’hui nous avons des gens qui cuisinent dans une boîte de conserve au milieu de la rue sur une pierre. Il est inacceptable de voir un pays qui était devenu la sixième plus grande économie du monde devenir ce que nous sommes en train de devenir’ a-t-il insisté.

Voyez la contradiction : L’année où les affaires agricoles connaissent le meilleur moment de production et d’exportation, est l’année où nous avons le plus de faim au Brésil’ a comparé le dirigeant ouvrier.

'No es que falten alimentos en Brasil, sino que falta dinero para que las personas puedan comprar', analizó.

‘Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’aliments dans le pays, mais que les personnes manquent d’argent pour les acheter’ a-t-il analysé.

Il a également critiqué la manière dont le président Jair Bolsonaro se dispute avec la Chine et à cet égard il a exprimé : ‘Si un jour la Chine décide de dire : Je ne vais plus acheter du soya, due maïs, du minérai de fer au Brésil ?? Que se passerait-il?  

Il a par ailleurs signalé que Bolsonaro doit apprendre à respecter, à cohabiter avec les autres. Le gouvernement du Brésil est effectivement décapité, le président ne dit un seul mot en tant que gouvernant’ a-t-il souligné.

Source Prensa Latina