Santiago, 18 octobre (RHC) La société de sondages Pulso Ciudadano Pouls Citoyen en français) a révélé les résultats d’un sondage, qui montre que sept Chiliens sur dix soutiennent l’accusation constitutionnelle contre le président Sebastián Piñera pour l’affaire de Pandora Papers.
D’après les résultats, la plupart des personnes interrogées estiment que l’accusation contre Piñera est nécessaire; le document a été déposé par l’opposition au Parlement suite à la polémique sur la vente du projet minier Dominga dans un paradis fiscal.
C’est la deuxième fois que le président chilien fait face à une demande de destitution depuis son arrivée à La Moneda (siège de l’exécutif) en 2018, il sera également le deuxième chef d’État à faire face à une accusation constitutionnelle, le premier ayant été Carlos Ibañez del Campo en 1956. L’affaire a été classée.
Les différents groupes d’opposition ont réussi à obtenir les 15 signatures pour faire avancer le procès contre le président qui a été présenté mercredi dernier, ainsi qu’un tirage au sort pour élire les membres de la Commission chargée d’examiner la pertinence de l’action.
Quand le cas de la vente de la mine Dominga a été révélé dans les Pandora Papers, le président Piñera s’est défendu avec l’argument qu’il ne connaissait pas l’affaire car il s’agissait, selon lui, d’un trust aveugle, mais il n’a pas pu expliquer le cas du troisième paiement conditionnel, motif principal de l’accusation parlementaire.
(Telesur)