Buenos Aires, 28 octobre (RHC) Le président Alberto Fernández a clairement indiqué que l’Argentine ne se mettra pas à genoux dans un accord de rééchelonnement de sa dette avec le FMI, qui retarderait davantage le pays.
Au cours du meeting à l’occasion du onzième anniversaire du décès de l’ancien président Nestor Kirchner, le chef d’état a expliqué que "si nous ne signons pas encore un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), c’est parce que nous ne nous mettrons pas à genoux ».
"Nous allons négocier jusqu’à ce que notre peuple ne voit pas en danger son avenir pour payer une dette", a déclaré Fernandez, qui a également critiqué les médias qui exigent la signature d’un accord avec le FMI, au lieu de dire au "Fonds de se rendre responsable du dommage qu’il a fait en amenant l’Argentine à contracter une dette dont on savait d’avance qu’elle ne pouvait pas payer".
Selon le président, Buenos Aires ne conclura pas un accord avec le FMI qui "impliquerait davantage de retard pour les Argentins aujourd’hui retardés" par la dette insolite héritée du gouvernement de Mauricio Macri (2015-2019).
Le gouvernement argentin connaît des moments difficiles face à la crise économique provoquée par la gestion du président Alberto Fernández, estime un analyste.
Fernández a rappelé que la situation actuelle de l’Argentine "ressemble" à celle de 2003. "À l’époque, la pauvreté s’était aggravée avec les politiques néolibérales que le gouvernement de l’Alliance avait menées", a-t-il expliqué.
De même, Fernández, l’administration du Front de Tous a trouvé en 2019 une économie fortement touchée par la politique néolibérale appliquée par le président de l’époque Mauricio Macri qui a inclus un prêt du FMI de 56,3 milliards de dollars, dont 44,2 milliards de dollars ont finalement été payés.
Cette dette, due à l’application d’intérêts et aux variations du taux de change et au premier versement d’une échéance de capital il y a un mois, s’élevait à la fin du mois de septembre dernier à 43.092 millions de dollars, selon les dernières données officielles disponibles.
Source Prensa Latina