Bolsonaro entouré de son équipe de sécurité à Rome. Photo: Legion Media

Brasilia, 7 nov. (RHC) Le juge Antonio Dias Toffoli du Tribunal Fédéral Suprême du Brésil, (STF de par son sigle en portugais), a décidé de soumettre à la considération de la totalité de magistrats de cette cours une action visant à empêcher le président Jair Bolsonaro d’encourager les attaques contre la presse.

Le site web de nouvelles G1 rapporte que le recours a été déposé par le parti REDE et il demande le paiement d’une amande de 100 mille reaies (un peu plus de 18 mille dollars) pour agression. Le juge Toloffi a requis des informations au président d’extrême droite.

REDE exige également que le président «adopte immédiatement toutes les dispositions nécessaires afin de garantir le libre exercice de la presse et l’intégrité physique des journalistes et d’autres professionnels des médias lors de la couverture des événements du président».

Après l’examen par le STF, les ministères publics de l’Union et de la République seront également entendus et ils auront cinq jours pour prendre position.

La demande sera ensuite soumise à une analyse par la Cour Suprême au complet bien que la date du procès n’ait pas encore été fixée.

Des journalistes brésiliens ont dénoncé les agressions lors d’un rassemblement à Rome le 31 octobre en faveur de Bolsonaro, le dernier jour du Sommet du G20.

Trois des 7 journalistes brésiliens qui attendaient la sortie du président Bolsonaro de l’ambassade du Brésil en Italie ont déclaré avoir été agressés.

Leonardo Monteiro, de TV Globo, a raconté qu’après avoir posé des questions lorsque le dirigeant marchait, une escorte italienne lui a donné un coup de poing dans le ventre et il l’a plaqué au sol.

Jamil Chade, un chroniqueur pour le portail d’informations UOL, a filmé l’agression afin d’identifier le responsable, mais l’agent de sécurité l’a aussi poussé, lui a tordu le bras et lui a arraché son téléphone portable et l’a jeté par terre.

Source: Prensa Latina