Mexico, 30 novembre (RHC) La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a relevé que la région souffre de la pire contraction économique à cause du COVID-19, a rapporté la secrétaire exécutive de l’organisme, Alicia Bárcena.
"L’Amérique latine est la région la plus touchée par le COVID-19, elle concentre 32 % des décès alors qu’elle représente 8 % de la population mondiale, et nous avons le taux de chômage le plus élevé de ces cent dernières années, la pire contraction économique de l’histoire" a déclaré Bárcena lors de l’ouverture du sommet du Groupe de Puebla, un forum politique et académique de la gauche latino-américaine, qui se tiendra jusqu’à ce 1 décembre à Mexico.
Bárcena a estimé qu’il faut transformer le "modèle néolibéral", car il "encourage le privilège, la dépendance externe et l’inégalité".
"La pandémie de COVID-19 a touché 200 millions de personnes, notamment les femmes, les jeunes et les autochtones, mais le plus grave, c’est que les asymétries entre les pays du centre et de la périphérie en matière d’accès aux vaccins et de concentration de richesse se sont accentuées", a-t-elle ajouté.
Le Groupe de Puebla réunit depuis ce mardi plus de 150 leaders progressistes dans la capitale mexicaine, lors de la première rencontre en face-à-face après le début du covid-19, fin 2019.
Le 30 novembre, le président argentin Alberto Fernández et le président bolivien Luis Arce ont participé au lancement du sommet grâce au service de chat vidéo Zoom.
Parmi les participants figurent l’ancien président du Gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero (2004-2011), l’ancien président colombien Ernesto Samper (1994-1998), celui de l’Équateur, Rafael Correa (2007-2017), et l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff (2011-2016).
Des dirigeants progressistes tels qu’Ebrard, l’ancienne présidente péruvienne Verónika Mendoza, l’ancien chef de cabinet du Brésil et membre de la coordination exécutive du groupe, Aloizio Mercadante, l’ancien président mexicain Cuauhtémoc Cárdenas, y ont également participé ainsi que l’actuelle ministre argentine des Femmes, Genre et Diversité, Elizabeth Gómez Alcorta, et Cecilia Nicolini, conseillère du président argentin.
Source Spoutnik
