New York, 7 décembre (RHC) L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a approuvé la reconnaissance du gouvernement du président Nicolas Maduro comme représentant légitime du Venezuela.
L’ambassadeur vénézuélien à l’ONU, Samuel Moncada, a indiqué que l’organisme international avait approuvé la reconnaissance des pouvoirs du gouvernement du président, Nicolas Maduro, en tant que représentant légitime de la République bolivarienne du Venezuela.
"Aujourd’hui, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé la reconnaissance des pouvoirs du Gouvernement du Président Nicolas Maduro en tant que représentant légitime de la République bolivarienne du Venezuela. Une victoire du peuple souverain contre les agressions coloniales américaines", a déclaré Moncada dans un message publié sur son compte Twitter.
Selon le diplomate, seuls 16 pays sur 193 ont refusé de reconnaître Maduro.
Le texte, généralement une simple formalité, a été approuvé par la plénière de cet organe, où siègent les 193 États Membres de l’Organisation des Nations Unies.
La délégation de Maduro a toujours représenté le Venezuela à l’ONU pendant la crise dans le pays, bien que près de 60 gouvernements reconnaissent comme président intérimaire l’opposant Juan Guaidó.
Ceux qui ont refusé de reconnaître Maduro comme président légitime du Venezuela sont la Colombie, l’Australie, le Brésil, le Canada, l’Équateur, le Salvador, les États-Unis, la Géorgie, le Guatemala, le Honduras, les Îles Marshall, Israël, le Paraguay, le Royaume-Uni et la Corée du Sud.
Après la réélection de Maduro en 2018, certains pays ont décidé d’ignorer le président vénézuélien, estimant que les élections manquaient de légitimité et de transparence. Au lieu de cela, ces gouvernements ont donné leur soutien à l’ancien député Juan Guaidó, qui en janvier 2019 s’est autoproclamé "président chargé".
À cette époque-là, plus de 50 pays ont exprimé leur soutien à Maduro, tandis que Caracas a exigé "respect de la souveraineté nationale, du droit à l’autodétermination des peuples, de l’intégrité territoriale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures, ainsi que de l’obligation de ne pas menacer la paix et la sécurité".
Source Prensa Latina