Lima, 9 février (RHC) Le président du Pérou, Pedro Castillo, a  alerté que la droite prépare un coup d’État contre lui au milieu de la crise politique que traverse son exécutif.

Par un communiqué publié sur son compte Twitter, le dirigeant péruvien a rejeté les allégations "fausses" sur l’ingérence de son équipe de confiance dans les décisions présidentielles et a affirmé que sa gestion respectait les décisions des ministres.

"En outre, je dénonce les tentatives  putschistes qui sont orchestrées avec plus de force depuis cette semaine", a déclaré Castillo en soulignant qu’il poursuivra avec fermeté jusqu’à la fin de son mandat, le 28 juillet 2026.

Il a également recommandé aux groupes d’opposition, qu’au lieu de promouvoir une destitution présidentielle, ils s’efforcent de  promouvoir l’unité et la gouvernance, s’ils sont réellement préoccupés par le Pérou.

Il s’agit d’un coup du parti politique du Renouveau Populaire contre le président du Pérou, Pedro Castillo.

Les opposants accusent Castillo d’avoir un "cabinet dans l’ombre", composé de son équipe de confiance et de conseillers, et exigent la démission du président, arguant d’une incapacité morale présumée ou d’un manque de préparation pour diriger le pays.

Castillo a été forcé de changer son premier ministre, Héctor Valer, et les autres membres du cabinet face aux critiques sévères des secteurs politiques et de la population, après avoir été découvert que Valer avait fait l’objet de plaintes pour violence familiale et  corruption.

Depuis son accession à la présidence en juillet 2021, le Président a remplacé plus d’une dizaine de fonctionnaires par des plaintes et des contestations, depuis l’opposition jusqu’au gouvernement.

Depuis l’investiture de Castillo, professeur d’école primaire, les partis de droite du pays andin ont tenté de préparer les conditions de sa destitution, accusant celui-ci d’avoir eu des contacts secrets avec des hommes d’affaires pour les favoriser illégalement. Castillo a rejeté de telles critiques et les considère comme des tentatives de ternir son honneur et sa réputation.

Source Prensa Latina