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Washington, 10 juin (RHC) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est réuni, dans le contexte du Sommet des Amériques qui a pris fin ce vendredi à Los Angeles à Los Angeles, avec des présidents de la région comme l’Argentine et le Costa Rica.

Lors de sa rencontre avec le dirigeant argentin, Alberto Fernández, le Secrétaire Général a remercié son engagement en faveur du multilatéralisme et de la promotion de l’Agenda 2030, en étroite collaboration avec le système des Nations Unies.

Tous deux ont discuté de la sécurité alimentaire mondiale et de la reprise de la pandémie de Covid-19, selon le bureau du porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

Ils ont également procédé à un échange de vues sur les priorités régionales, y compris sous la présidence protectrice de l’Argentine de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que sur les défis mondiaux actuels.

Guterres et Rodrigo Chaves, président du Costa Rica, ont parlé de l’importance de l’action climatique et du développement durable.

À cet égard, le secrétaire général des Nations unies a reconnu les progrès du Costa Rica en matière de développement durable et de gouvernance démocratique.

Il a également souligné l’engagement de ce pays à fournir une protection aux demandeurs d’asile et à aider les migrants.

Guterres a également rencontré le ministre des Affaires Étrangères du Honduras, Enrique Reina. Au cours de la rencontre Antonio Guterres a fait part de l’engagement des Nations Unies à soutenir les efforts visant à renforcer l’état de droit dans ce pays d’Amérique centrale.

En outre, ils ont discuté de la demande de la présidente hondurienne, Xiomara Castro, de soutien de l’ONU pour la mise en place d’un mécanisme contre l’impunité et la corruption dans ce territoire.

La veille, le secrétaire général de l’ONU avait souligné les multiples défis auxquels sont confrontés les pays d’Amérique, tels que la violence, les inégalités, l’impact du changement climatique et la migration irrégulière.

Dans son allocution à la réunion de haut niveau du Sommet des Amériques à Los Angeles, en Californie, il a réaffirmé le soutien de l’ONU pour relever ces défis.

Selon lui, il est essentiel de combler le fossé entre le grand potentiel de la région et les luttes quotidiennes auxquelles ses habitants sont confrontés.

Dans toute la région, a-t-il regretté, certains États continuent d’être submergés par un mélange toxique d’inégalité, de pauvreté, de crime, d’insécurité et de méfiance.

Le Sommet des Amériques a amené à Los Angeles, la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis, une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, sur les 35 qui devaient prendre leur place à la réunion.

L’événement s’est déroulé au milieu d’une vague de rejet de la position de la Maison Blanche consistant à exclure les nations de la région qui ne respectent pas les normes que Washington tente d’imposer.

Cependant, les exclusions de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua du IXe Sommet des Amériques sont en contradiction avec l’intention exprimée par le président américain, Joe Biden, d'"unir" pour travailler sur des "problèmes urgents" dans cette partie du monde. (Source : Prensa Latina).