Lima, 24 juin (RHC) Un groupe parlementaire d’extrême droite a déposé une motion de censure contre le ministre de l’intérieur du Pérou, Dimitri Senmache. Si la motion est approuvée, elle le contraindra à démissionner.

Le groupe parlementaire Force Populaire a recueilli à cette fin 35 signatures de membres du Congrès, soit deux de plus que le nombre requis pour présenter la motion, qui indique que le ministre Semanche est le responsable présumé  de la fuite de l’ancien ministre des transports et des communications Juan Silva.

Le groupe l’accuse également d’inaction et de négligence concernant la situation des fugitifs Bruno Pacheco, ancien secrétaire de la présidence et Fray Vázquez, neveu du président Pedro Castillo.

Ils tiennent également le ministre pour responsable, par omission et par incapacité, des 14 morts enregistrés lors d’un affrontement entre des miniers illégaux et des agents de sécurité privés dans la région d’Arequipa, dans le sud du pays.

La motion ajoute qu’il y a suffisamment des raisons pour que le ministre « quitte son poste » avant que d’autres éléments déstabilisateurs ne se produisent.

Avant la la motion de censure, le ministre de l’Intérieur avait déclaré que dans sa présentation au corps législatif, il avait prouvé que son ministère et la police travaillent pour s’assurer que tous ceux qui ont échappé à la justice soient arrêtés.

Il a également déclaré qu’il s’est chargé d’appréhender les fugitifs et s’est engagé à « les

attraper et à leur demander des comptes ».

Interrogé sur la possibilité que le Parlement le censure, il a déclaré qu’il respectera la décision, car c’est une attribution du pouvoir législatif, et il a ajouté qu’il continuera de travailler jusqu’à ce que le président Castillo en décide autrement ou que le Congrès le décide de sa destitution en vertu de la motion de censure.

Source Prensa Latina