Le Premier ministre du Belize, John Briceño, a insisté sur la nécessité de mettre fin au blocus
Paramaribo, 4 juillet (RHC) Le Premier ministre du Belize, John Briceño, a insisté sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis il y a plus de 60 ans.
Briceño a également qualifié cette politique d’illégale lors de son intervention à l’ouverture ce dimanche du 43ème Sommet des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (Caricom), qui siège à Paramaribo.
Le chef du gouvernement a appelé à célébrer les relations diplomatiques entre les pays membres de ce mécanisme et La Havane, liens qui, à la fin de l’année, fêtent les cinq décennies de leur officialisation.
"Cette étape historique nous appelle à un effort pour mettre fin au blocus illégal imposé à Cuba", a déclaré le politicien bélizien de 61 ans à l’ouverture du forum qui se termine demain.
Le rendez-vous régional se déroule sur la base d’un agenda d’intérêt commun, dans lequel la pandémie de la Covid-19 et son impact sur la région, les progrès en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle sont des thèmes majeurs, la concertation des actions pour faire face au changement climatique, et le soutien à la mise en œuvre d’un marché et d’une économie communs.
La rencontre débute avec le chef de l’Etat du Suriname, Chandrikapersad Santokhi, comme président pro tempore de la Caricom, charge dans laquelle il succède à Briceño, qui a assumé cette responsabilité depuis le 1 janvier dernier.
Briceño a défendu l’intégration régionale au cours de sa gestion à la tête de la communauté, y compris la position commune des pays membres auprès de la communauté internationale.
L’exemple le plus connu est peut-être le discours qu’il a prononcé devant les chefs d’État et de gouvernement participant au IXe Sommet des Amériques en juin dernier, à Los Angeles, aux États-Unis.
Il a critiqué l’exclusion du Nicaragua, du Venezuela et de Cuba pour des raisons politiques et a exigé de Washington qu’il mette fin à sa politique hostile envers La Havane.
Les autorités cubaines ont dénoncé à maintes reprises cette politique qui a entraîné des pertes estimées à 150 milliards 410 millions de dollars aux prix courants, outre les violations permanentes des droits de l’homme et les atteintes à des secteurs aussi sensibles que la santé et l’éducation. (Source : Prensa Latina)