La Havane, 18 nov. (RHC)- Le Venezuela a demandé à la Cour Internationale de Justice de La Haie de rejeter la revendication du Guyana sur l’Essequibo.
La vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodriguez, a appelé les juges de cette cour à rejeter l'action intentée par le Guyana au sujet de son différend frontalier avec le Venezuela, en évoquant un accord signé à Genève en 1966.
Le Guyana a déposé la plainte en 2018, demandant à la CIJ de confirmer que la frontière a été établie par un processus d'arbitrage de 1899 entre le Venezuela et la Guyane britannique, alors colonie.
Dans son intervention devant la CIJ, Delcy Rodriguez a souligné que l'actuelle interprétation erronée et malveillante de l'accord de Genève par le Guyana affecte les droits et les intérêts du peuple et du gouvernement vénézuéliens.
La diplomatie bolivarienne de la paix, une fois de plus, fait un grand pas à La Haye. Le Venezuela défend ses droits historiques, avec la vérité, sur le territoire d'Essequibo. Je suis reconnaissant de la position ferme de la vice-présidente, Essequibo est à nous! a souligné le président Nicolas Maduro sur Twitter.
Il a indiqué que la CIJ ne devrait pas accepter la demande du Guyana, puisque la partie indispensable pour résoudre la question (le Royaume-Uni) n'y participe pas. "Le Royaume-Uni, à la recherche du profit, a agi contre un État souverain", a dénoncé la vice-présidente vénézuélienne.
"Nous démontrerons que la demande du Guyana est irrecevable", a-t-elle ajouté avant de préciser que le gouvernement vénézuélien détient des cartes et des documents à l’appui.
Le gouvernement vénézuélien cherche à résoudre le conflit frontalier par des négociations directes avec le Guyana, mais ce dernier insiste sur le fait que la question a déjà été réglée par l'accord de 1899.
Source: HispanTv