Brasilia, 8 janvier (RHC) Des manifestants radicaux, partisans du président battu aux élections Jair Bolsonaro, ont envahi aujourd'hui dans cette capitale le siège du Congrès national, la Cour suprême et le palais du Planalto, bastion du pouvoir exécutif.

Avant les raids, les officiers de la police militaire ont tenté de contenir les Bolsonaristas (partisans des ex-militaires), armés de bâtons et de pierres, avec du gaz poivré, mais ils ont pénétré dans les zones de confinement des bâtiments de la Plaza de los Tres Poderes (Place des Trois Pouvoirs)

Les médias télévisés ont rapporté que les fenêtres du bâtiment du Congrès ont été brisées et que les partisans de Bolsonaro ont atteint la salle verte de la Chambre des députés, la zone qui donne accès à la plénière de l'assemblée.

Les agents ont également utilisé des bombes à effet moral pour tenter d'arrêter les participants au coup d'État et aux actes antidémocratiques, tels que les analystes politiques les ont décrits sur différentes chaînes de télévision.

Après avoir fait irruption au Congrès national, les mécontents de la victoire et de l'investiture du président Luiz Inacio Lula da Silva ont pénétré dans la Cour suprême fédérale.

Là, ils ont brisé les vitres de la façade, sont entrés dans le bâtiment et sont allés jusqu'à la plénière.

De même, au palais du Planalto, les radicaux atteignent le quatrième étage et mettent à sac le siège du pouvoir exécutif.

Le ministre de la Justice, Flavio Dino, a qualifié d'absurdes ces actes antidémocratiques et a affirmé que "la tentative d'imposer la volonté par la force ne prévaudra pas".

Dino a signalé que le gouvernement du district fédéral a informé qu'"il y aura des renforts".

Jusqu'à présent, la police militaire n'a pas fait de commentaires sur ces invasions.