La Havane, 16 janvier, (RHC)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a assuré que les États-Unis avaient échoué dans leurs tentatives répétées de déstabiliser la Révolution bolivarienne.

Dans une interview accordée à la chaîne Venezolana de Televisión, le chef de la diplomatie vénézuélienne a d’autre part qualifié de ridicule la droite de son pays qui conspire contre sa patrie.

Yvan Gil a déclaré que les politiciens de l'opposition n'ont aucun lien avec le Venezuela, et complotent pour renverser le gouvernement populaire légitime, dirigé par le président Nicolas Maduro.

Il a souligné que ceux qui, dans le passé, ont demandé des sanctions contre le Venezuela, sont maintenant incapables de demander volontairement qu'elles cessent immédiatement.

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a disqualifié le chiffre publié par les médias internationaux selon lequel sept millions de compatriotes auraient émigré à l'étranger.  Il a déclaré que ce chiffre gonflé a été utilisé pour étayer le discours de la droite, contraire et négatif contre le peuple vénézuélien.

Il a mentionné que d'août à aujourd'hui, le Plan de retour à la Patrie a produit les résultats escomptés, permettant le retour de près de 31 000 Vénézuéliens de 25 pays.

Ce plan, a-t-il fait remarquer, ne vise pas seulement à faire revenir les Vénézuéliens, mais une fois dans le pays, ils sont inclus dans les différents programmes sociaux promus par la Révolution, dont ils sont bénéficiaires.

Il a ajouté que, selon les chiffres des autorités migratoires, plus de 300 000 Vénézuéliens sont rentrés par leurs propres moyens.

En ce qui concerne la situation régionale, Yvan Gil a commenté que la carte géopolitique de l'Amérique latine montre des éléments qui nous permettent de penser que "nous sommes face à une deuxième vague progressiste", avec des perspectives positives pour récupérer les mécanismes d'intégration régionale.

Il a souligné que les relations multilatérales de la République bolivarienne se développent et se renforcent, tandis que la solidarité prend forme avec de nombreux peuples et gouvernements, ce qui réfute la thèse selon laquelle le Venezuela et son président sont isolés.

Source: Prensa Latina